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IRON_MAIDEN_51

IRON_MAIDEN_51
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9 février 2005

Traductions de l album KILLERS Paru en 1981

KILLERS

Wrathchild [Enfant de la Colère] (Harris)

Je suis né dans un lieu de colère et de cupidité, de domination et de persecution
Ma mère était une reine, mon père je ne l'ai jamais vu, je n'était pas sensé exister
Et maintenant je passe mon temps à chercher partout un homme que l'on ne trouve nulle part
Jusqu'à ce que je le trouve, je ne m'arrêterai jamais de chercher
Je trouverai cet homme, je vais voyager partout

Parce que je suis un enfant de la colère
Je suis un enfant de la colère
Ouais, je suis un enfant de la colère
Je vais t'attraper, oooh ouais

(1:01-Solo: Dave Murray)

Tu peux dire que ça ne compte pas, rien ne va altérer la trajectoire vers ma destination
Je sais que je dois trouver une sérieuse paix de l'esprit, ou je sais que je vais devenir fou
Mais maintenant je passe mon temps looking all around, à chercher partout un homme que l'on ne trouve nulle part
UJusqu'à ce que je le trouve, je ne m'arrêterai jamais de chercher
Je trouverai cet homme, je vais voyager partout

Parce que je suis un enfant de la colère
Je suis un enfant de la colère
Ouais, je suis un enfant de la colère
Je vais t'attraper, oooh ouais

 

Murders In The Rue Morgue [Meurtres dans la Rue Morgue] (Harris)

(Solo d'intro: Dave Murray)

Je m'en souviens clairement bien que ça se soit passé au plus profond de la nuit1
Je me baladais dans les rue de Paris, et il faisait froid, il commençait à pleuvoir
AC'est alors que j'ai entendu un cri perçant et je me suis précipité sur les lieux du crime
Mais tout ce que j'ai trouvé sont les restes mutilés de deux filles gisant côte à côte

Meurtres dans la rue Morgue, que quelqu'un appelle les gendarmes
Meurtres dans la rue Morgue, part avant que le tueur soit libre

Il y a des gens qui descendent la rue, enfin quelqu'un m'a entendu appeler
Je ne comprend pas pourquoi ils me montrent du doigt, je n'ai rien fait du tout
Mais je dois avoir du sang sur les mains car tout le monde me crie dessus
Je ne sait pas parler Francais donc je ne peux pas expliquer, et comme un fou je me suis enfui en courant

Meurtres dans la rue Morgue, que quelqu'un appelle les gendarmes
Meurtres dans la rue Morgue, ne serai-je donc jamais libre

Et maintenant je dois échapper aux bras de la loi, toute la France me cherche
Il faut que j'arrive à traverser la frontière, dau Sud vers l'Italie

Meurtres dans la rue Morgue, que quelqu'un appelle les gendarmes
Meurtres dans la rue Morgue, je ne rentrerai jamais chez moi2

Je suis arrivé enfin à la frontière, mais je ne peux effacer la scène de ma mémoire
A chaque fois que quelqu'un me regarde, je me mets à courir comme un fou3
Je me déplace dans les ombres la nuit, loin des yeux qui me regardent
N'importe quel jour ils vont me chercher car je porte les signes de...

Meurtres dans la rue Morgue, fuyant les gendarmes
Meurtres dans la rue Morgue, fuyant les bras de la loi

(2:58-Solo: les deux ensemble)

Meurtres dans la rue Morgue, fuyant les gendarmes
Meurtres dans la rue Morgue, ne serai-je donc jamais libre

Cela a pris tant de temps et je suis si fatigué, je suis à court d'endroits pour me cacher
SDevrais-je retourner sur les lieux du crime où les deux jeunes victimes sont mortes
Si je pouvais trouver l'aide de quelqu'un, ça me sortirait sûrement d'affaire
Mais je sais que c'est dans ma tête, que mon docteur m'a dit que je l'avais déjà fait

Meurtres dans la rue Morgue, ils ne me trouveront jamais
Meurtres dans la rue Morgue, je ne rentrerai jamais chez moi.

Notes du traducteur:

Là, on trouve une sorte de jeu de mots qui passe inaperçu en français. Le personnage se souvient "as plain as day", c'est à dire "clair comme le jour", bien que les évènements se soient passés "in the dark of the night", donc dans la "noiceur de la nuit". Bien évidemment, la traduction des paroles ne peut être aussi littérale si l'on veut que la chanson garde sa signification.

Le "chez moi" dont parle le personnage n'est pas forcément son domicile. Selon le contexte, il semble plutôt qu'il veuille parler de sa patrie, en l'occurrence l'Angleterre.

L'expression "to stare" signifie regarder fixement, longuement. Cela contraste avec "running blind" qui se traduit littéralement par "courir aveuglément", mais dont la signification exacte implique quelqu'un qui s'enfuit pris de panique sans savoir où il va. Encore un exemple de traduction délicate et de perte d'un jeu de mots au profit de la clarté du texte.

 

Another Life [Une Autre Vie] (Harris)

(0:16-Solo: Dave Murray)

Alors que je suis couché là sur mon lit, de douces voix arrivent dans ma tête
Oh qu'est-ce que c'est, je veux savoir, s'il te plaît dis-moi donc que ça doit partir
J'ai ce sentiment en moi qui me dit de partir
Mais je suis si fatigué de vivre, je pourrais bien en finir aujourd'hui

Alors que je suis couché là sur mon lit, de douces voix arrivent dans ma tête
Oh qu'est-ce que c'est, je veux savoir, s'il te plaît dis-moi donc que ça doit partir
J'ai ce sentiment en moi qui me dit de partir
Mais je suis si fatigué de vivre, je pourrais bien en finir aujourd'hui

(2:13-Solo: Dave Murray)

Alors que je suis couché là sur mon lit, de douces voix arrivent dans ma tête
Oh qu'est-ce que c'est, je veux savoir, s'il te plaît dis-moi donc que ça doit partir
J'ai ce sentiment en moi qui me dit de partir
Mais je suis si fatigué de vivre, je pourrais bien en finir aujourd'hui

(3:03-Solo: Dave Murray)
(3:09-Solo: Adrian Smith)

Innocent Exile [Exilé Innocent] (Harris)

Ma vie est tellement vide, je n'ai pas de raison d'être
Mon esprit est confus, parce que j'ai défié la loi
Quand tu n'étais pas là pour m'aider, j'ai perdu la tête et je me suis enfui
Je n'avais jamais eu d'ennuis avant que tout cela commence

Ma vie est tellement vide, je n'ai pas de raison d'être
Mon esprit est confus, parce que j'ai défié la loi
Quand tu n'étais pas là pour m'aider, j'ai perdu la tête et je me suis enfui
Je n'avais jamais eu d'ennuis avant que tout cela commence

Je m'enfuis, nulle part où aller
Je suis perdu et fatigué et je ne sais pas. Ouais...
Ils disent que j'ai tué une femme, ils savent que ce n'est pas vrai
Ils essaient juste de me faire porter le chapeau
et tout ça à cause de toi. Ouais...

(2:24-Solo: Dave Murray)
(2:44-Solo: Adrian Smith)

Oh je m'enfuis

 

Killers [Tueurs] (Di'Anno, Harris)

Tu marches dans le métro4, ses yeux te brûlent un trou dans le dos
Un bruit de pas derrière toi, il s'élance à l'attaque
Hurles en demandant pitié, il rit en te regardant saigner
Un tueur derrière toi, sa soif de sang défie tous ses besoins

Mes victimes innocentes sont massacrées avec colère et dédain
Une parodie de religion de haine qui brûle dans la nuit
Je n'ai personne, je suis destiné à détruire toute cette cupidité
Une voix intérieure me pousse à ce que je me satisfasse

Je sais à quoi doit servir un couteau
Et tu ne sauras jamais comment j'ai pu prévoir, voir, voir

(2:59-Solo: Dave Murray)
(3:21-Solo: Adrian Smith)

Ma foi en ma croyance est plus forte que les lignes de vie et les liens
Avec la lueur du métal, mon moment est prêt à frapper
Un appel de mort s'élève, un hurlement romp le silence de la nuit
Un autre lendemain, souviens-toi de marcher dans la lumière

Je t'ai trouvé, et maintenant tu ne peux plus t'enfuir
L'excitation me secoue, oh Dieu aides-moi qu'est-ce que j'ai fait?
Ooh ouais, je l'ai encore fait!

Tu marches dans le métro, mes yeux te brûlent un trou dans le dos
Un bruit de pas derrière toi, il s'élance à l'attaque
Hurles en demandant pitié, il rit en te regardant saigner
Un tueur derrière toi, ma soif de sang défie tous ses besoins Oooh fais attention, je viens pour toi
Hahahahahah!

Notes du traducteur:

Le mot "subway", comme de nombreux autres, prend un sens différent selon qu'il est employé par un Anglais ou par un Américain. Pour un Anglais il s'agit d'un passage souterrain, alors que pour un souterrain, mais le moAméricain c'est le métro. Bien sûr, les Iron Maiden sont Anglais et parlent bien évidemment d'un passage t "métro" étant plus court, j'ai préféré l'utiliser afin de ne pas rallonger inutilement le texte.

 

Twilight Zone5 (Harris, Murray)

Elle est dans son lit le soir c'est à ce moment là que j'arrive
Mais quand elle me regarde elle ne peut rien voir du tout
Parce que tu vois je ne peux prendre aucune apparence ou forme
Cela fait trois longues années que je suis parti

Je ne me fais pas au purgatoire, tu sais ça me fait vraiment pleurer
Je ne connaîtrai jamais la raison pour laquelle j'ai dû partir
Je pleure, oh, oh, oh, au plus profond de moi
Oh, oh, oh, ne me vois-tu pas? Ah, ne me vois-tu pas?

J'attend avec impatience que son esprit me rejoigne
Je suis tenté de l'emmener ici pour voir
comment ça fait d'être en suspens de l'autre côté
Je me sens si seul, ça fait longtemps que je suis mort

J'essaie de lui montrer qu'elle ne sera jamais seule
Car mon esprit est emprisonné dans cette zone d'ombre
Je pleure, oh, oh, oh, au plus profond de moi
Oh, oh, oh, ne me vois-tu pas? Ah, ne me vois-tu pas?

Notes du traducteur:

La traduction littérale du titre est "zone d'ombre". Cependant, on pourrait appeler ce morceau "La Quatrième Dimension" en raison de l'analogie avec le titre une célèbre série télé.

 

Prodigal Son [Le Fils Prodigue] (Harris)

Ecoutes-moi Lamia, écoutes ce que j'ai à dire
J'ai ces sensations et elles ne veulent pas s'en aller
J'ai ces peurs en moi qui vont me mettre à genoux
Oh aides-moi Lamia ou je suis sûr que je vais mourir, oh s'il te plaît

Je me sens mal à l'aise maintenant que je sais que j'ai fait quelque chose de mal
Je me suis mêlé de choses mystiques et de magie pendant trop longtemps
J'ai le sentiment d'avoir été payé avec ce cauchemar qui est en moi
Le diable tient mon âme et il ne veut pas me laisser tranquille

Je suis à genoux, oh aides-moi s'il te plaît
Je suis à genoux, oh aides-moi s'il te plaît

Oh Lamia s'il te plaît essaies de m'aider
Le diable tient mon âme et il ne veut pas me laisser tranquille Lamia j'ai cette malédiction, je deviens mauvais
Le diable tient mon âme et ça me rend fou
Oooooh

(3:04-Solo: Adrian Smith)
(3:44-Solo: Dave Murray)

Oh Lamia s'il te plaît essaies de m'aider
Le diable tient mon âme et il ne veut pas me laisser tranquille Lamia j'ai cette malédiction, je deviens mauvais
Le diable tient mon âme et ça me rend fou
Oooooh

 

Purgatory [Purgatoire] (Harris)

En pensant à un rêve très ancien, des endroits que je n'ai jamais vus
Des fantasmes réalisés en d'autres temps, j'éclate mon cerveau, je fonds dans le sol

Mon esprit va voler au-dessus des nuages, éternellement je ne sais pas pourquoi
Mon corps tente de quitter mon âme, ou est-ce que c'est moi je ne sais pas
Des souvenirs remontant du passé, l'ombre de l'avenir couverte
Quelque chose s'aggripe à ma tête, je vais être emmené à travers la pénombre

Oh une autre fois, un autre endroit, oh un autre sourire sur un autre visage
Quand tu me vois flottant à tes côtés, tu as la sensation que tout mon amour est en toi

(0:56-Solo: Dave Murray)

S'il te plaît emmènes-moi, emmènes-moi si loin
S'il te plaît emmènes-moi, emmènes-moi si loin
S'il te plaît emmènes-moi, emmènes-moi si loin

En pensant à un rêve très ancien, des endroits que je n'ai jamais vus
Des fantasmes réalisés en d'autres temps, j'éclate mon cerveau, je fonds dans le sol P> Mon esprit va voler au-dessus des nuages, éternellement je ne sais pas pourquoi
Mon corps tente de quitter mon âme, ou est-ce que c'est moi je ne sais pas
Des souvenirs remontant du passé, l'ombre de l'avenir couverte
Quelque chose s'aggripe à ma tête, je vais être emmené à travers la pénombre

Oh une autre fois, un autre endroit, oh un autre sourire sur un autre visage
Quand tu me vois flottant à tes côtés, tu as la sensation que tout mon amour est en toi

S'il te plaît emmènes-moi, emmènes-moi si loin
S'il te plaît emmènes-moi, emmènes-moi si loin
S'il te plaît emmènes-moi, emmènes-moi si loin

Drifter6 (Harris)

Vas-t-en!

Fais attention maintenant, baby emmènes-moi donc
Assis ici ça va être un nouveau jour
Je dois chanter ma chanson et je ne peux pas me tromper
Je dois continuer d'errer, je dois chanter ma chanson

Qu'est-ce que tu ressens quand tu me tiens serré fort?
Je vais te câliner cette nuit
Je vais te faire te sentir tellement en sécurité
Ecoutes mon enfant ne vois-tu pas qu'il y a un remède?
N'importe où, je dois t'emmener
C'est si bon, je pense que ça va être un nouveau jour
Je vais prendre ma chanson jusqu'à ce que je ne puisse plus continuer
Je vais continuer d'errer, je vais chanter ma chanson
Ooh yeah, ooh

(1:29-Solo: Dave Murray)

Je veux que tu la chantes, la chantes, la chantes, la chantes avec moi
Je veux que tu la chantes, la chantes, la chantes, la chantes avec moi

Qu'est-ce que tu ressens quand tu me tiens serré fort?
Je vais te câliner cette nuit
Je vais te faire te sentir tellement en sécurité
Ecoutes mon enfant ne vois-tu pas qu'il y a un remède?
N'importe où, je dois t'emmener
C'est si bon, je pense que ça va être un nouveau jour
Je vais prendre ma chanson jusqu'à ce que je ne puisse plus continuer
Je vais continuer d'errer, je vais chanter ma chanson I wanna rock and roll7, yeah

(3:03-Solo: Adrian Smith)

Je vais chanter ma chanson ouais, et ça ne prendra pas de temps
Je vais chanter ma chanson ouais, je veux que tu chantes avec moi

Je veux que tu la chantes, la chantes, la chantes, la chantes avec moi
Je veux que tu la chantes, la chantes, la chantes, la chantes avec moi

Notes du traducteur:

Ce mot n'a pas d'équivalent en Français. Il s'agit de quelqu'un qui erre sans but, au sens propre comme au sens figuré. Les Américains emploient ce mot pour désigner un clochard ou, pour être "politiquement correct", un SDF.

Inutile de traduire ça en Français, ça ne rendrait pas grand-chose. Il faut toutefois préciser que le terme "rock'n'roll" ne veut pas dire que le personnage de la chanson veut danser le rock. Cette expression a, et a toujours eu, une connotation sexuelle.

 

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9 février 2005

Voici les traductions du premier album d Iron Maiden

IRON MAIDEN

 

Prowler [Rôdeur] (Harris)

Marchant dans la ville avec l'air si mignon, il faut juste que je trouve ma voie1
Je regarde les dames exhibant leurs jambes et leurs cils, il faut juste que je trouve ma voie

Quand tu me vois rôdant dans les fourrés avec ça grand ouvert2 - Qu'est-ce que tu vois, gamine?
Peux-tu croire à cette sensation, peux-tu y croire, peux-tu croire tes yeux? - C'est du vrai, gamine

Ca me fait me toucher et tituber
Ca me fait parler, mais j'ai envie de marcher un peu

(1:59-Solo: Dave Murray)

Ca me fait me toucher et tituber...
Ca me fait parler mais il n'y a rien en moi...
Ca me fait me toucher et tituber

Marchant dans la ville avec l'air si mignon, il faut juste que je trouve ma voie
Regardez les dames exhibant leurs jambes et leurs cils, il faut juste que je trouve ma voie

Quand tu me vois rôdant dans les fourrés avec ça grand ouvert - Qu'est-ce que tu vois, gamine?
Peux-tu croire à cette sensation, peux-tu y croire, peux-tu croire tes yeux? - C'est du vrai, gamine

Ca me fait me toucher et tituber
Ca me fait parler, mais j'ai envie de marcher un peu

Notes du traducteur:

La phrase "I've just got to find my way" est, comme de nombreuses expressions dans les chansons de Maiden, assez ambigüe. Elle peut signifier que le personnage veut trouver son chemin dans la ville, ou plus probablement qu'il veut trouver son genre, son style.

Le "ça grand ouvert" en question est vraisemblablement sa braguette.

Remember Tomorrow [Souviens-Toi De Demain]

Libère les couleurs devant mes yeux, les regrets d'hier sont les mensonges innocents de demain
Scrutant l'horizon les nuages m'emmènent plus haut, je reviendrai de dans le feu

Larmes de souvenir et larmes de joie, larmes pour quelqu'un et ce garçon esseulé
Dehors dans la folie l'oeil qui voit tout des lueurs vacillantes3 au-dessus de nous pour éclairer le ciel

(2:39-Solo: Dave Murray)
(3:08-Solo: Dennis Stratton)

Libère les couleurs devant mes yeux, les regrets d'hier sont les mensonges innocents de demain Scrutant l'horizon les nuages m'emmènent plus haut, je reviendrai de dans le feu

Notes du traducteur:

Ici le mot "flickers" peut avoir un double sens selon qu'il s'agit d'un nom ou d'un verbe conjugué. Il peut s'agir de lueurs vacillantes comme des flammes de bougie, ou bien c'est "l'oeil qui voit tout" qui est lui-même la lueur qui vacille.

Running Free4 (Harris)

Juste seize ans ramassé par un camion5, pas d'argent pas de chance
Il n'y a nulle part que je puisse appeler chez moi, appuies sur l'accélérateur et me voilà

Refrain6:

I'm running free yeah, I'm running free
I'm running free yeah, Oh I'm running free

J'ai passé la nuit dans une cellule de Los Angeles et j'ai écouté les sirènes hurler
Mais ils ne peuvent rien contre moi, je suis sauvage7 je suis libre comme l'air

Refrain:

Je l'ai draguée8 au Bottle Top9, danse au whisky saute au disco10
Maintenant tous les gars me cherchent et comme ça que ça doit être

Refrain:

Notes du traducteur:

La traduction littérale en Français, "courir libre", ne signifie pas grand-chose et sonne même plutôt ridicule. On pourrait traduire en fait par "Libre comme l'air".

Ramassé dans le sens où le personnage faisait de l'auto-stop, et non pas qu'il s'est fait renverser.

Inutile de traduire le refrain, ça ferait un peu con et de plus vous le connaissez tous. Pour les explications, reportez-vous à la note 4.

Tout comme pour "running free", l'expression "running wild" traduite par "courir sauvage" sonnerait plutôt bizarre en Français, non?

En Anglais, le verbe "to pull" dans ce contexte ne signifie pas "tirer" (arrêtez de rigoler!), mais draguer avec succès.

Vraisemblablement le nom d'une boîte ou d'un pub.

"whiskey dancing disco hop" évoque une bande d'abrutis complêtement bourrés qui se trémoussent au son d'une musique nase. Je ne pouvais décemment pas inclure ça dans les paroles...

Phantom Of The Opera [Le Fantôme de l'Opéra] (Harris)

Je t'ai cherché si longtemps que maintenant tu n'échapperas pas à mon emprise
Tu vis depuis si longtemps en te cachant, en te cachant derrière ce masque
Et tu sais et je sais que tu n'en a plus pour longtemps
Ton apparence et tes sensations ne sont que les vestiges de ton passé

Tu te trouves dans les ailes11, là tu attends que le rideau tombe
Tu es conscient de la terreur et de l'emprise que tu as sur nous tous
Je sais que tu vas me lacérer12 me mutiler et me déchiqueter
Tu sais que je ne peux rien faire contre ton hypnotisme félin

Gardez vos distances, sauvez-vous, ne mordez pas à son appât
Ne vous égarez pas, ne disparaissez pas
Faites attention il veut vous prendre quelque soit la manière
Ne vous égarez pas hors du chemin étroit

(2:47-Solo: Dave Murray)
(5:09-Solo: Dave Murray)
(5:26-Solo: Dennis Stratton)

Je cours et je me cache dans mes rêves tu es toujours là
Tu es le Fantôme de l'Opéra, tu es le diable, tu ne veux qu'effrayer
Tu as détruit mon esprit et mon âme elle flotte dans les airs
Tu me hantes, tu me railles, tu me tortures dans ton antre

Notes du traducteur:

Les ailes du théatre, bien sûr. C'est à dire les parties latérales derrière la scène.

"To scratch" signifie en fait "gratter" ou "griffer" mais, vu le contexte, "lacérer" semble plus approprié.

 

Strange World [Un Monde Etrange] (Harris)

(0:55-Solo: Dennis Stratton)

Le seul endroit où tu peux rêver, vivre ici n'est pas ce que cela semble être
Un bateau blanc, léger dans le ciel, personne ici pour se demander pourquoi13
Me voici, je ne suis pas vraiment là, les visages souriants sont tellement rares
Allons nous ballader dans l'espace le plus profond, vivre ici n'est juste pas l'endroit

(3:12-Solo: Dave Murray)

Des tiges de lumières sortent du sol, quand je pleure il n'y a pas un son14
Tous mes sentiments ne peuvent être retenus, je suis heureux dans mon étrange nouveau monde
Des nuances d'herbes vertes s'enlacent, des filles boivent du vin plasmatique15
Une vision d'amour, un rêve se révèle, en vivant ici tu ne vieilliras jamais

Ne m'entends-tu pas appeler? Ooh ooh ooh ooh

Notes du traducteur:

La phrase "Ship of white, light in the sky" est ambigüe. Cela pourrait également signifier "un bateau blanc, de la lumière dans le ciel", mais il me semble que l'autre version est plus appropriée. Il n'y a "personne ici pour se demander pourquoi" un bateau se trouve dans le ciel (place plutôt incongrue pour un bateau, non?) et non pourquoi il y a un bateau et de la lumière dans le ciel, choses beaucoup plus communes.

Le verbe "to cry" signifie "pleurer" ou "crier" selon le contexte. Le sens ici n'est pas clair mais, qu'il pleure ou qu'il crie, le personnage n'entend de toutes façons pas un bruit.

Quelqu'un sait ce que c'est? Un monde vraiment étrange...

Sanctuary [Sanctuaire] (Harris, Di'Anno, Murray)

Sorti de l'hiver arrive un cheval de guerre en acier
Je n'ai jamais tué de femme avant, mais je sais ce que l'on ressent

Je sais que tu serais devenu dingue si tu avais vu ce que j'ai vu
Alors maintenant il faut que je trouve un sanctuaire de la loi16

J'ai rencontré la nuit dernière un type armé17 pour me garder en vie
Il dépense tout son argent au jeu et dans des flingues pour survivre

Je sais que tu serais devenu dingue si tu avais vu ce que j'ai vu
Alors maintenant il faut que je trouve un sanctuaire de la loi
Alors donnes-moi un sanctuaire de la loi et je serai bien
Donnes-moi juste un sanctuaire de la loi et aimes-moi cette nuit, cette nuit

(1:11-Solo: Dennis Stratton)
(1:30-Solo: Dave Murray)

Je sais que tu serais devenu dingue si tu avais vu ce que j'ai vu
Alors maintenant il faut que je trouve un sanctuaire de la loi

Je peux rire du vent, je peux hurler à la pluie
Au fond du canyon ou sur la plaine

Je sais que tu serais devenu dingue si tu avais vu ce que j'ai vu
Alors maintenant il faut que je trouve un sanctuaire de la loi
Alors donnes-moi un sanctuaire de la loi et je serai bien
Donnes-moi juste un sanctuaire de la loi et aimes-moi cette nuit, cette nuit

Notes du traducteur:

Il est bon de noter que le sanctuaire en question n'appartient pas à la loi, mais que le personnage cherche en fait un endroit où la loi et la justice ne pourront rien contre lui.

L'expression 'slinger vient de "gunslinger" et désigne un individu armé qui sait jouer habilement du pistolet, comme dans les Westerns.

 

Charlotte The Harlot [Charlotte La Salope18] (Murray)

Tu tortilles du cul19, ne sais-tu pas ce qu'on dit?
Charlotte tu es si raffinée quand tu prends tout l'amour qu'on te donne
Tu colles à tous les hommes que tu trouves, ne sais-tu pas ce qu'ils veulent?
Charlotte tu as les jambes en l'air, n'entends-tu pas tous les rires?

Charlotte la Salope montres-moi tes jambes, Charlotte la Salope emmènes-moi au lit
Charlotte la Salope montres-moi du sang, Charlotte la Salope montres-moi l'amour

Tu emmènes tellement d'hommes dans ta chambre, n'as-tu aucun remords?
Tu leurs demandes £520 seulement pour l'entrée, le plat principal est à £10
Et tu n'as plus de sentiments ils sont morts il y a longtemps, cela t'est-il égal qui tu laisses entrer?
Ne sais-tu pas que tu enfreins la loi avec le service que tu rends?

Charlotte la Salope montres-moi tes jambes, Charlotte la Salope emmènes-moi au lit
Charlotte la Salope montres-moi du sang, Charlotte la Salope montres-moi l'amour

Il fut un temps quand tu m'as laissé planté là, ramassant les morceaux de l'amour sur le sol
Charlotte tu m'as laissé seul là-dedans pour gagner ta vie en faisant la pute21
Charlotte tu m'as dit que tu m'aimais vraiment, ramassant les morceaux de l'amour d'hier
Charlotte la couleur de ta culotte est aussi délavée, parce que tu fais l'amour toute la journée

(2:58-Solo: Dave Murray)
(3:07-Solo: Dennis Stratton)

Tu tortilles du cul, ne sais-tu pas ce qu'on dit?
Charlotte tu es si raffinée quand tu prends tout l'amour qu'on te donne
Tu colles à tous les hommes que tu trouves, ne sais-tu pas ce qu'ils veulent?
Charlotte tu as les jambes en l'air, n'entends-tu pas tous les rires?

Charlotte la Salope montres-moi tes jambes, Charlotte la Salope emmènes-moi au lit
Charlotte la Salope montres-moi du sang, Charlotte la Salope montres-moi l'amour

Notes du traducteur:

La traduction exacte du titre devrait être "Charlotte la Câtain", vu que "harlot" est un mot de vieil Anglais désignant un fille de petite vertu. Dans le contexte de la chanson, j'ai pensé que "Charlotte la Salope" était plus percutant.

"Giving a swish with your arse in the air" se traduit littéralement par "tu cingles l'air avec ton cul", ce qui sonne un peu ridicule en Français. J'ai trouvé l'autre expression plus évocatrice.

Le mot "fiver" n'a pas de traduction en Français, vu que c'est une expression d'argot spécifique désignant un billet de cinq livres ("tenner" = £10; £1 " FF10). Quand on y pense, elle n'est pas bien chère la môme Charlotte ;-)

Pour les non-initiés, l'expression "bloody whore" ne signifie pas "pute ensanglantée", mais simplement "sale pute". Le mot "bloody" est actuellement un juron modifié issu de l'expression "by Our Lady" ("par la Sainte Vierge"), jugée autrefois trop blasphématoire.

 

Iron Maiden [Vierge De Fer22] (Harris)

Viens-donc dans ma chambre, je veux te montrer tout ce que j'ai
Je veux juste voir ton sang, je veux juste être là à regarder
Regarde le sang qui commence à couler, comme il tombe sur le sol
La Vierge de Fer ne peut être combattue, La Vierge de Fer ne peut être trouvée

Refrain:

Alors, où que tu sois
La Vierge de Fer t'aura, quelque soit la distance
Regarde le sang couler à flot, regarde le se répandre au-dessus de ma tête
La Vierge de Fer te veut pour mort

Viens-donc dans ma chambre, je veux te montrer tout ce que j'ai
Je veux juste voir ton sang, je veux juste être là à regarder
Regarde le sang qui commence à couler, comme il tombe sur le sol
La Vierge de Fer ne peut être combattue, La Vierge de Fer ne peut être trouvée

Refrain:

Notes du traducteur:

Ceci est la traduction habituelle du nom d'Iron Maiden et j'ai sacrifié à la tradition. En fait, le mot "maiden" est du vieil Anglais pour désigner une jeune fille non mariée, donc en principe "pure". La traduction la plus correcte serait plutôt "Damoiselle De Fer".

 

7 février 2005

Petit cadeau pour ma ptite Metaleuse02.Un nouvel

Petit cadeau pour ma ptite Metaleuse02.Un nouvel orgasme en perspective?
7 février 2005

MERCI A MES DIEUX C EST GRACE A EUX KE J AI DECOUVERT CE QUE C ETAIT LA BONNE MUSIQUE

Image actuelle
 
 
7 février 2005

Voici un lien sympa pour tester tes connaissances sur Iron Maiden

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7 février 2005

POUR LES TRADUCTIONS DU DERNIER ALBUM D IRON MAIDEN CLIQUE SUR LE LIEN

7 février 2005

FUCK YOU LIMP BIZKIT

Ce pti msg est adressé a un branleur du tchat.LIMP BIZKIT fuck you man

7 février 2005

CA Y EST MON TONTON A ETE DEFOSSILISE

 
Voici enfin la photo de mon tonton, j ai nommé WANGO TANGO.Je tiens a preciser que cette photo a été réalisée sans trucages.
7 février 2005

CHRONIQUE D'UNE MORT ANNONCEE ??????????

15 ans apres le fantastique album "Painkiller", JUDAS PRIEST (version Halford) nous sort un nouvel album intitulé "Angel Of Retribution".Je me precipite et une fois le cd installé dans ma chaine ,quelle surprise!!!!! Le premier titre est terriblement.....mauvais.Meme la voix d Halford n arrive poas a décoller.Je me dis alors que c est la seule exception de l album,mais non le gros probleme sur cet album c est que sur ses 10 titres il n y en a qu un seul qui sort du lot.Et de plus c est le dernier "Lochness".J ai toujours été fan des Judas mais la je ne sais pas si il faut regretter le retour de Halford ou si c est juste une erreur de parcours.Je suis tellement decu que je vais me remettre a mon bon "Painkiller".

6 février 2005

Un grand coucou a ma compere du tch at

Un grand coucou a ma compere du tch
UNE DE PLUS
at KILL-FEHN-DAVIS
6 février 2005

un fon d ecran sympa

6 février 2005

ma discographie idéale

Que ceux qui voudraient comprendre le metal mélodique contemporain sans avoir écouté le troisième opus des citrouilles montrent l'exemple et se pendent !
Difficile néanmoins de chroniquer ce désormais classique sans faire un petit retour en arrière et s'immerger dans la perspective de l'époque : 1987, c'est (presque) l'apogée du Trash, les débuts discographiques du Death, le virage progressif de MAIDEN qui s'entérine, et le succès grandissant de QUEENRYCHE. Un carrefour créatif au sein duquel HELLOWEEN tire son épingle d'une manière brillante, en prenant cependant beaucoup de risques artistiques (en soi une bonne leçon pour un grand nombre de pompeurs contemporains, soit dit en passant…), au point que Noise Records menacera plusieurs fois de stopper la production de l'album. Le groupe s'attire par ailleurs durablement l'inimité de la frange radicale de ceux qu'autrefois on appelait les Trasheurs, et cela dès la sortie de ce disque que beaucoup considèrent comme LE chef d'œuvre d'HELLOWEEN.
Première métamorphose, l'irruption dans le groupe d'un jeune chanteur de 18 ans, Michael Kiske, en lieu et place de Kaï Hansen. A première ouïe, c'est un clone de Geoff Tate (QUEENSRYCHE), mais plus le temps passe et plus on se rend compte que le jeune homme possède des qualités prodigieuses qui feront de lui ce qu'il est à présent : un jeune " has-been " certes, mais surtout une légende du Metal. Plus lyrique que son prédécesseur, ce chanteur fraîchement intégré se distingue en effet par un registre vocal impressionnant et par la facilité déconcertante avec laquelle il perche sa voix sur des hauteurs insoupçonnées.
Second changement : le ralentissement sensible du tempo. Hormis " I'm Alive " et " Twilight of The Gods " qui cavalent à un rythme fort soutenu, le reste de l'album apparaît bien plus pépère qu'à l'accoutumé, le groupe s'accordant même une incartade avec la magnifique ballade " A Tale That Wasn't Right ".
Enfin, la production, confiée à Tommy Hansen et Tommy Newton, est plus propre que précédemment, l'énergie du groupe s'en trouvant relativement canalisé (NB : pour ceux qui sont habitués aux superproductions finlandaises, le son des " Keepers " apparaîtra certes indigent ; toutefois, je vous encourage à passer outre ce détail finalement bien contingent, car, voyez vous, cette prod', elle a de la personnalité !).

A présent, passons à la chronique proprement dite.
Cet album marque certes un tournant dans la carrière d'HELLOWEEN non pas parce qu'il est différent de ces œuvres précédentes, mais parce qu'il correspond à une sorte d'idéal, de pierre philosophale après laquelle courent à l'époque tous les groupes de metal dit mélodique, de MAIDEN à QUEENRYCHE. A la fois agressif, lyrique, pop et joyeux (" Future World "), sombre par endroits, épique et avant-gardiste (l'overpuissant " Halloween "), " Keeper Of The Seven Keys Part I " est un album avant tout varié et inventif, cumulant en une synthèse cohérente des éléments n'ayant pas forcément d'affinités, au point même que plus de dix ans après, tous les groupes se réclamant de son influence en piquent des pans entiers ! Parmi ce qu'a pu inventer HELLOWEEN avec ce disque, on citera par exemple ces tierces de guitare qui ressemblent à des passages de musique slave (demandez à RHAPSODY où ils ont eu l'idée héhéhéhé), ces vocaux hauts perchées qui semblent donner des ailes à des riffs pas toujours très fins mais toujours très puissants, et même un certain aspect symphonique, déjà en germes dans " Halloween " et surtout dans l'intro de l'album. Toutefois, on aura rien dit tant que l'on aura pas évoqué la magie qui plane sur ce disque béni des Dieux, encore un peu maladroit par instants (la barre est placée très haut !) mais néanmoins essentiel !

Deuxième épisode des pérégrination du désormais fameux trousseau de clefs, et peu de changements radicaux par rapport à son illustre prédécesseur si ce n'est une production plus léchée, et une maturité accrue dans tous les domaines. Le groupe, contrairement à ce que certains auraient pu redouter, n'a pas oublié ses premières amours et sait encore nous asséner de véritables brûlots Speed mélodique (l'hymne " Eagle Fly Free ", l'incroyable et semble-t-il oublié " March Of Time ", " Save Us ") ; toutefois, HELLOWEEN s'attache ici à varier les plaisirs, en poursuivant la ligne artistique entamée sur le premier volet de ce projet presque conceptuel. Nos citrouilles mettent ainsi l'accent sur le fun : les délirants " Doctor Stein " et " Rise & Fall " (conclu par une série de larsens se métamorphosant en hennissements de chevaux et autres cris de bêtes …) versent une bonne louche d'humour gras dans la potion, tandis que Kaï Hansen s'affirme une fois de plus comme un compositeur émérite, expert dans l'art de construire des " hits " simples et efficaces, un brin Pop, aux refrains imparables (" I Want Out "). Les bonnes surprises sont donc nombreuses : se détachant peu à peu de ses vieux réflexes bourrins, HELLOWEEN se civilise tout en gardant ce grain de folie si particulier ; le groupe développe une personnalité très forte, grandement aidé en cela par leur nouveau chanteur, Michaël Kiske, qui, en l'espace d'un album, semble avoir appris autant que d'autres en une vie. Ses lignes de chant sont tout simplement incroyables, ses possibilités semblent infinies, et l'aisance stupéfiante avec laquelle il évolue tant dans des registres haut perchés que dans des tonalités plus accessibles pour le commun des mortels donne enfin au groupe les moyens de briller dans des territoires qui, auparavant, lui étaient interdits. Entre autres également, la paire Weikath/Hansen, au sommet de son art, nous gratifie de soli fulgurants et extrêmement personnels, qui la font désormais figurer dans le panthéon restreint des duos deguitaristes légendaires. Enfin, à l'instar du premier épisode, " Keeper… II " recèle lui aussi son titre phare, l'épique et somptueux " Keeper Of The Seven Keys ", une merveilleuse pièce de presque quatorze minutes de pur bonheur, pour l'auditeur comme pour le pompeur éventuel : une avalanche de plans dévastateurs, de mélodies à se pâmer de plaisir, des trésors d'intelligence et de talent pour une chanson qui conclue de manière parfaite (dans le pressage original) un diptyque au succès plus que mérité. HELLOWEEN vendra en effet quasiment un million de chacun de ses deux disques, pour des prunes diront certains, puisque Noise et les quelques individus chargés de la carrière du groupe se sucrerons sans parcimonie sur le dos de la formation, leur laissant au plus les miettes d'un gâteau découpé à la hâte et englouti aussi vite. Bah ! On leur aura au moins laissé la gloire … pour un temps !
6 février 2005

ma discographie idéale


S/T - 1979 - Album
1 Préfabriqués
2 Palace
3 Le Matteur
4 Bosser Huit Heures
5 Comme Un Damné
6 Dialogue De Sourds

7 L'Elite
8 Police Milice
9 H & D
10 Ride On
11 Toujours Pas Une Tune
Pour moi ce fut LA REVELATION ! cet album est superbe, ravageur, brutal et meme bestial !!! au niveau du son c'est pratiquement du live, Bernie au chant nous gratifie de textes detonnants extrait :
Quelle sensation la destruction
Tas de viande avariée vous allez payer
Quand vient la connerie vous êtes concernés
Je n'ai jamais aimé les gens préfabriqués...
ou encore :
T'as bien raison de bosser huit heures
Ton salaire c'est le salaire de la sueur
T'as bien raison de bosser huit heures
Ton salaire c'est le salaire de la peur...
Bref il y a 11 morceaux terriblement efficaces, dont 1 reprise Ride ON.... de qui vous savez !! pour moi c'est le meilleur album de trust, c'est aussi le plus violent, les riffs de NONO sont terribles, surtout sur le morceau "L'elite" ouaff la claque !! je ne vais pas m'etendre de plus, simplement cet album je vous le conseil fortement.

I'm gonna ride on
Ride on
Ride on, standing on the edge of the road
Ride on, thumb in the air
Ride on, one of these days I'm gonna
Ride on, change my evil ways
Till then I'll just keep dragging on. Angus - 20/11/2003

Musiciens: Bernie Bonvoisin-Chant/Norbert "Nono" Krief-Guitares/Vivi-Basse/Jeannot Hanela-Batterie/Raymond Manna-Basse

Répression - 1980 - Album
1 Antisocial
2 Monsieur Comédie
3 Instinct De Mort
4 Au Nom De La Race
5 Passe
6 Fatalité
7 Saumur
8 Le Mitard
9 Sors Tes Griffes
10 Les Sectes
C'est l'album de la consécration pour le groupe mais c'est bien plus encore c'est l'album qui contient LE titre de Trust j'ai cité: "Antisocial".
"Antisocial, tu perds ton sang-froid" qui ne connaît pas cette phrase. Grace à ce (tube) titre le groupe a vendu plus d'un million de cet album dans notre pays, chose que même les ténors du genre (I.Maiden, Ac/dc, Scorpions et Bon jovi les groupes les plus vendeurs dans nos contrés ) n'ont jamais atteint. Cet opus est dédié totalement à Bon Scott (rip) qui est décédé la même année et avec qui Bernie avait entretenu une grande amitié.
L'album contient dix titres du style "je crache à la gueule de la société" du hard rock avec des paroles punk mais attention pas des textes de rebelle à dix balles, non non des phrases qui touchent là où ça fait mal. La censure a essayer d'y mettre son nez mais les ventes et donc les fans (et donc les électeurs :+) ) ont fait tenir le groupe.
Bernie écrit une chanson "instinct de mort" avec pour thème Jacques Mesrine ( un hors la loi abbatu en 1979) et reprend même un texte de ce dernier sur le titre "le mitard". La musique est aussi de qualité, le titre "Passe" faisant même penser à Ac/dc. Autres bons titres "Sors tes griffes" et "Mr comédie". Un titre est plus calme que les autres"Saumur", en fait plus calme musicalement car concernant les paroles c'est méchant de chez méchant, c'est qu'il était en colère le Bernie en 1980!!!
Un album incontournable du hard rock Français (et du rock en général) qu'il faut écouter pour comprendre que les problèmes de société d'hier sont les problémes d'aujourd'hui. Pierrick
Musiciens: Bernie Bonvoisin-Chant/Norbert "Nono" Krief-Guitares/Jeannot Hanela-Batterie/Vivi-Basse

Marche ou Crève - 1981 - Album
1 La Grande Illusion
2 Le Sauvage
3 Répression
4 La Junte
5 Misère
6 Les Brutes
7 Certitude...Solitude...
8 Marche Ou Crève
9 Les Templiers
10 Ton Dernier Acte
Un des meilleurs albums (à mon avis) de l'épopée Trust. Il rassemble des chansons d'inspiration politique, trés directes et trés compréhensibles par tous et à tout âge, bien sûr toujours en référence à des événements de l'époque. On trouve des petits bijoux sur cet opus dont une perle: le titre "Marche ou crève" qui n'a pris, ne prend et ne prendra jamais une seule ride car la nature humaine est ainsi, un titre qui te rappel que rien n'est gagné et que tu devras te bouger le c... tous les matins (trés bon au réveil pour doper ta journée). Un autre titre est particulier à cet album (" Ton Dernier Acte") c'est une chanson plus calme qui le clôture et qui est un pure hommage à Bon Scott. qu'il sache que certain mur résonnent encore AC/DC. Jean mama - 14/11/20032
Musiciens: Bernie Bonvoisin-Chant/Norbert "Nono" Krief-Guitares/Vivi-Basse/Moho-Guitare/Nicko mac Brain-Batterie

IV - 1983 - Album
1 Par Compromission
2 Varsovie
3 Les Armes Aux Yeux
4 Idéal
5 Le Pouvoir Et La Gloire

6 Purgatoire
7 Le Pacte
8 La Luxure
9 Jugement Dernier

L’album IV de Trust marque le premier tournant de l’histoire du groupe et scelle définitivement la première - et combien fabuleuse période du groupe. Attention quand même au préjugé facile, cet album est tout simplement excellent !

Tout d’abord deux faces distinctes (facilement reconnaissables sur la version LP)./
- La première face est plutôt bien engagée avec un Bernie aux textes sans concessions et le verbe haut, sur l’ensemble des morceaux. Ecouter donc des titres comme : « Idéal » ou « Par compromission » pour vous en convaincre. Petite nouveauté qui en a surpris plus d’un lors de sa sortie : un saxophone qui donne un ton un tantinet Rock sur un des titres. Ne cherchez pas non plus un riff assassin ou un solo d’anthologie digne d’un titre comme « L’élite » car il n’y en a pas ! Le son est Heavy, basique mais terriblement efficace. En fait une des subtilités de cet album réside dans les textes.
- La deuxième Face, appelée aussi la face du diable, est très différente de l’autre. Elle s’écoute comme si on lisait une nouvelle, elle nous raconte l’histoire d’un gars qui, en échange du pouvoir et de la gloire, vendra son âme au diable. Le dernier titre – « Jugement dernier » - démarre sur une introduction à vous coller la chair de poule – et clos l’album sur la terrible destinée qui attend le personnage de cette sombre histoire en même temps que celle du groupe puisque après cet album plus rien ne sera comme avant. Fred - 22/12/2003
Musiciens: Bernie Bonvoisin-Chant/Norbert "Nono" Krief-Guitares/Nicko mac Brain-Batterie/Y. Brusco-Basse

En attendant - 1988 - Ep
1. Good Time
2. Boom Boom
3. Allez Monnaie Blues
4. Paint It Black
5. Petit Papa Noël
6. Surveille Ton Look (Live)
7. Good Time
8. Alley Monney Blues
En attendant? En attendant quoi? Hé Bernie, tu veux nous dire, en attendant que Trust nous ponde un album comme "Antisocial"? Dans le genre j'ai besoin de tune pour financer mon premier film je vous ressors de vieilles bandes, alors moi qui suis fan de Trust je contribue à le financer ton film!!!(ceci dit excellent).
OK Bernie rien que ton adaptation de "Petit papa noel" ça vaut l'achat et en plus pour embêter mes parents de m'avoir passé Tino Rossi pendant des années sur leur vieux pick up, moi je fout le morceau à fond sur ma chaine stéreo 100 watts!!!
Mais bon à part ça Bernie on vas attendre longtemps?

1984 - 1983 - Album
1. 1984
2. Jump
3. Panama
4. Top Jimmy
5. Drop Dead Legs
6. Hot for Teacher
7. I'll Wait
8. Girl Gone Bad
9. House of Pain
1984 marque un tournant dans la vie du groupe. C'est d'une part le dernier album avec David Lee Roth et l'entrée en jeu du synthé. Les amateurs d'Eddie ne seront pas déçus sachant que le premier instrument joué par celui-ci est le piano. Cet album est marqué par de très bons titres (I'll wait, girl gone bad, top jimmy...), bien arrangés et très bien fait. A mon sens cet album est un des meilleurs du groupe avec Fair warning. L'énergie du groupe et la patte d'Eddie explose sur cet album. Eric - 21/08/2003
Musiciens: Eddie Van Halen-Guitares, claviers/Alex Van Halen-Batterie/Michael Anthony-basse/David Lee Roth-chant

For Unlawful Carnal Knowledge - 1991 - Album
1. Poundcake
2. Judgement Day
3. Spanked
4. Runaround
5. Pleasure Dome
6. In 'N' Out
7. Man on a Mission
8. The Dream Is Over
9. Right Now
10. 316
11. Top of the World
Depuis l'arrivée de Sammy Hagar au chant, Van Halen était devenu une énorme machine à fric, chaque album arrivait toujours n°1 aux USA et le groupe faisait des tournées tranquilles chez eux en terre conquise sans daigner venir jouer en Europe. Musicalement, 5150 et OU182 suivaient la voie tracée par le très bon 1984, mais en sonnant encore plus mainstream. N'ayant jamais trop accroché à 5150 et OU182, je ne pouvais que me réjouir du retour aux sources effectué sur For Unlawful Carnal Knowledge (FUCK pour aller plus vite), un retour à un bon vieux hard US couillu et qui ne manque pas d'énergie. En ce sens, FUCK est sans problème le meilleur album de Van Halen depuis Women and children first, et il se classe parmi mes favoris. Et pour marquer le coup, qui de mieux que le retour de Ted Templeman à la production ? Le seul, l'unique producteur à être capable de capturer en studio et à retranscrire sur disque l'intensité que dégage Van Halen.

En 10 ans, le groupe est quand même devenu plus mature et plus sérieux aussi, et la "fun attitude" qui prédominait avec David Lee Roth n'est plus tellement de mise désormais. Tout est plus mélodique, surtout les refrains (comme celui de The dream is over) et la voix un peu éraillée de Sammy Hagar fait des merveilles. Il est sans problème aussi bon que David Lee Roth, tout en étant radicalement différent. Il ne fait pas autant le con comme David Lee Roth et il chante plus que qu'il ne parle.

Au programme, rien de très original certes, mais là n'est pas le problème. Que du solide là-dedans, des hits en puissance (Poundcake, Top of the world) qui ont le mérite de ne pas sonner "soupe" comme le single Feels so good de l'album précédent. Eddie Van Halen a eu la bonne idée de rebrancher les Marshall à fond et de laisser tomber définitivement les synthés. Un seul mot d'ordre : rock 'n' roll !!! Il y a juste du piano sur le magnifique Right Now, mais à part ça, que du hard rock à 100 %, ça faisait si longtemps !

Sinon, Van Halen nous offre un album jouissif et pêchu comme eux seuls savent les faire, terriblement heavy et punchy (Judgement Day), parfois joyeux et dansant (In 'n' out), groovy (Man on a mission) ou tout simplement du hard rock classique et génial (Runaround). Van Halen n'a rien perdu de son savoir-faire et toute la galette se déguste avec un plaisir énorme du début à la fin, c'est important de le signaler car pas mal d'albums du groupe ont été un peu (voire très) inégaux. Quelques titres sortent aussi du registre traditionnel de Van Halen comme ce morceau funky et un peu "zarb" (Spanked), Right now et le surprenant Pleasure Dome, un morceau plus noir et pas vraiment fun contrairement aux autres. Pas de place pour les ballades ici, Van Halen fonce dans le tas sans se poser de question et c'est toujours dans cet état esprit que le groupe est le meilleur ! C'est dans cette optique "à fond à fond à fond" qu'ils ont réalisé leurs meilleurs albums (Van Halen I, Women and children first, j'exclue Fair Warning qui était moins inspiré). FUCK est le dernier grand album de Van Halen à ce jour et même si ce n'est peut être pas le plus grand album hard rock de tous les temps, il mérite largement la note maximale ne serait-ce parce qu'un album de ce calibre, le groupe n'en a pas réalisé si souvent que ça. A ce jour, on attend toujours son digne successeur... peut être qu'avec le retour de Sammy Hagar au bercail dans le courant de l'année 2003... ??? David - 02/11/2003

Musiciens: Eddie Van Halen-Guitares, claviers/Alex Van Halen-Batterie/Michael Anthony-basse/Sammy Hagar-chant et guitare

Triumph And Agony - 1987 - Album
1. All We Are
2. Three Minute Warning
3. I Rule The Ruins
4. Kiss Of Death
5. Make Time For Love
6. East Meets West
7. Touch Of Evil
8. Metal Tango
9. Cold, Cold World
10. Fur Immer
Il s'agit incontestablement du meilleurs album de Warlock, avec une Doro Pesch au sommet de son art. Qui a dit que le heavy metal était exclusivement une affaire d'hommes?
Tout d'abord l'esthétique de l'album est superbe avec une version vinyl double pochette sympa! Ceux qui aiment les dessins d'héroic fantasy seront gâtés ! Le contenu musical est vraiment très bon avec des titres furieux (excellent en concert) come "All we are" (vraiment accrocheur !), "east meets west" (presque commercial !) ou encore le sublime "touch of evil" ou les performances vocales de Dorothee sont hallucinantes (écoutez-la crier à la fin de la chanson, fu-ri-eux !!!). Enfin d'autres titres mid-tempo sont bien sympa comme "I ruled the ruins" et enfin une belle ballade en allemand "für immer" (pour toujours). Les autres titres sont bons également (metal tango, kiss of death...) Bref un très bon album à tout point de vue ; il n'y a pas grand chose à jeter et les titres "all we are" et "a touch of evil" sont à classer dans la grandes famille des chansons culte de référence du heavy metal. Un Album à avoir absolument ! Cyril Page - 21.07.2004
Musiciens: Doro Pesch-Chant/Michael Eurich-Batterie/Tommy Bolan-Guitare/Tommy Henriksen-Basse/Nico Arvanitis-Guitare

W.A.S.P. - 1984 - Album
1. I Wanna Be Somebody
2. L.O.V.E. Machine
3. The Flame
4. B.A.D.
5. School Daze
6. Hellion
7. Sleeping (In the Fire)
8. On Your Knees
9. Tormentor
10. The Torture Never Stops
11. Show No Mercy
12. Paint It Black
We Are Sexual Pervers (et non pas White Anglo Saxon Protestant), avec un nom pareil un groupe ne peut pas passer inaperçu et c'est bien ce que veut Blackie Lawless ( Noiraud sans loi dans la langue de Molière). La provocation c'est avec ça que Blackie va sortir de l'anonymat et comme il le chante sur le premier tire de l'opus "I Wanna Be Somebody" alors rien ne va l'arrêter.
Parmi les artifices mis en oeuvre pour choquer on peut citer: Les lames de scies circulaires sur les avant bras et à l'entrejambe, cuir et chaîne faisant office de tenue vestimentaire, guitariste au regard pervers, titres de chansons on ne peut plus provocateur (la première trace discographique du groupe est un single au nom poétique de "Animal (Fuck like a Beast)" je vous fais pas la traduction) et pour finir des prestations live d'anthologie. En effet lors des concerts de promo le groupe balance des bouts de viandes (même pas cuits) dans le public et fait des batailles de polochon: historique.
Et si on parlait maintenant de musique. Autant le dire tout de suite Blackie & co ne fait pas dans la finesse car l'album est assez lourdaud. Coté compos c'est pas mal du tout "I Wanna Be Somebody" (qui débute l'album à 100 à l'heure), "School Daze", "Hellion", "The Torture Never Stops" et "Sleeping (In the Fire)" sortent du lot. Concernant le dernier titre cité, c'est une ballade, on peut se se rendre compte de la superbe voie éraillée de mr Lawless.
Cet album mettra le groupe sur les rails qui emmènent vers les sommets de la gloire.
PS: La réédition de l'album sortie en 1997 contient le 1er single du groupe"Animal (F**k like a Beast)" ainsi que les titres "Show No Mercy" et "Paint It Black" une reprise des Rolling Stone. Pierrick le 14/02/2003
Musiciens: Blackie Lawless-Chant, Basse , guitare/Chris Holmes-Guitare/Randy Piper-Guitare/Tony Richards-Batterie

The Crimson Idol - 1993 - Album
1. The Titanic Overture
2. The Invisible Boy
3. Arena of Pleasure
4. Chainsaw Charlie (Murders in the New...
5. The Gypsy Meets the Boy
6. Doctor Rockter
7. I Am One
8. The Idol
9. Hold on to My Heart
10. The Great Misconceptions of Me
11. The Story of Jonathon (Prologue to the...)
12. Phanthoms in the Mirror
13. The Eulogy
14. When the Levee Breaks
15. The Idol
16. Hold on to My Heart
17. I Am the One
18. Wild Child
19. Chainsaw Charlie (Murders in the New...)
20. I Wanna Be Somebody
21. The Invisible Boy
22. The Real Me
23. The Great Misconceptions of Me
Voilà un album que je classe volontiers parmi les 10-15 meilleurs de ma collection. Et pourtant en 1992, lorsqu’il est sortit et qu’un copain est venu fièrement chez moi avec une copie de cet album, je connaissais WASP (moi comme beaucoup d’autre d’ailleurs) avant tout comme le groupe qui balançait de la viande sur son public. JE ne m’imaginais pas la claque que j’allais recevoir à l’écoute de cet album.
Car si WASP n’a pas totalement abandonné l’imagerie gore (le single « Chainsaw Charlie » est sortie à l’époque en collector 3 volets sur lesquels Blackie Lawless est repésenté s’ouvrant le corps avec une tronçonneuse), la musique est impressionnante d’énergie mais aussi de maitrise et de qualité. Et surtout les textes ,loin de la provocation parfois gratuite, révélent une face insoupsonnée de Blackie Lawless. En effet le concept développé retrace l’ascention et la chute de Jonathan Aaron Steel, idole du rock livré aux requins du Rock-business, à la drogue et désepérement rejeté par sa famille. Evidemment on ne peut que se demander quelle part de ce qui évoqué ici, est du vécu pour Blackie Lawless.
Pour en revenir à la musique, même si cet album alternant titres endiablés avec de calmes mélodies mérite d’être écouté d’une seule traite, des morceaux tels « Chainsaw Charlie (murders in the new morgue) » , » Doctor Rocktor » , les très belles ballades « the idol »,titre limite progressif et « hold on to my heart » et le final éblouissant « the great misconceptions of me » sont à retenir. A noter également la contribution de Bob Kulick qui a remplacé Chris Homes et dont les solos de guitares sont particulièrement réussis. Gandalf le 18/03/2003
Musiciens: Blackie Lawless-Chant, Basse , guitare/Frankie Banali-Batterie/Bob Kulick-Guitare/Stet Howland-Batterie
The Old Dead Tree The Nameless Disease Season of Mist
The Old Dead Tree
The Nameless Disease
.:: 2003 :: Season of Mist ::.



On ne s'attend pas des disques comme celui-ci, même si on l'attend depuis des années. Tout bonnement parce qu'il se situe au dessus de nos espérances. Les quatre titres de «The Blossom» avaient attisé nos envies et « The Nameless Disease » les comble plus que de raison. Synthèse subtile de l’agressivité du métal et de la noirceur cristalline du gothique, la musique de The Old Dead Tree est un condensé de mélancolie, une expression pure de la tristesse, une beauté fascinante qui nous dépeint, tour à tour brutale ou douce, les sentiments omniprésents tout au long de cet album.
Intense à chaque seconde, nous sommes happés tant par la musique elle-même, coups de boutoir percutants et lignes fragiles, que par le chant magnifique de Manuel, qui nous conduit vers des terres dévastées, le vide laissé comblant tout l’espace autrefois occupé. Mais si l’exutoire est bien réel, le groupe ne se complait pas dans la tristesse et cherche à reprendre le dessus. D’une maturité incroyable pour un premier album, « The Nameless Disease » s’écoute intensément, bien qu’intimiste, et subjugue.
Cet album est une synthèse des musiques sombres, et nous transporte loin, très loin, à des lieues de ce que nous avons pu écouter auparavant, Katatonia et consorts compris. Indispensable.


The Old Dead Tree The Blossom Auto-production
The Old Dead Tree
The Blossom
.:: 2000 :: Auto-production ::.



De bien beaux objets atterrissent parfois entre nos mains.
C'est la cas avec la démo de The Old Dead Tree qui bénéficie d'un packaging absolument sobre et magnifique. A-priori plus que positif avant de mettre le CD dans la platine.
A-priori largement confirmé et surpassé dès les premières notes : la production est excellente, le son clair et limpide.
La qualité des compositions est impressionnante de maturité et de maîtrise et l'on reste pantois alors que les chansons s'égrainent.
Que dire de plus ? "It's the same for everyone" est un tube, ni plus ni moins. Une chanson excellente, qui vous perfore le cerveau, s'insinue au plus profond de celui-ci et n'en sort plus. La voix alterne avec bonheur entre un chant clair magnifique et un chant plus death, les guitares se font mélodiques, les ambiances s'imposent et les 8'25 de la chanson passent à la vitesse éclair. "The dark missionary" attaque aussitôt avec son riff tueur, suivie par les non moins bonnes "Chained to life" et "Last Sigh", chacune proposant sa particularité et son intérêt.The Old Dead Tree s'affirme avec "The Blossom" comme une référence, rien de moins.
Heureux ceux qui possèdent cette démo, car dans quelques années, lorsque le groupe sera énorme, on pourra dire "Ah oui, je les connais depuis le début, j'ai leur première démo" avec un petit sourire d'orgueil aux coins des lèvres.
Incontournable !
6 février 2005

ma discographie idéale

Live Evolution - 2001 - Album live
1. EP/Warning Suite: NM 156
2. EP/Warning Suite: Walk in the Shadows
3. EP/Warning Suite: Roads to Madness
4. EP/Warning Suite: The Lady Wore Black
5. EP/Warning Suite: London
6. EP/Warning Suite: Screaming in Digital
7. EP/Warning Suite: Take Hold of the Flame
8. EP/Warning Suite: Queen of the Reich
9. Rage/Mindcrime Suite: I Remember Now
10. Rage/Mindcrime Suite: Revolution Calling
11. Rage/Mindcrime Suite: Spreading the...
12. Rage/Mindcrime Suite: Requiem
13. Rage/Mindcrime Suite: Spreading the...
14. Rage/Mindcrime Suite: The Mission
15. Rage/Mindcrime Suite: Suite Sister Mary
16. Rage/Mindcrime Suite: I Don't Believe in...
17. Rage/Mindcrime Suite: Eyes of a Stranger
18. Rage/Mindcrime Suite: Eyes of a Stranger
19. Empire/Promised Land Suite: I Am I
20. Empire/Promised Land Suite: Damaged
21. Empire/Promised Land Suite: Empire
22. Empire/Promised Land Suite: Silent...
23. Empire/Promised Land Suite: Another Rainy...
24. Empire/Promised Land Suite: Jet City Woman
25. Hitnf/Q2K Suite: Liquid Sky
26. Hitnf/Q2K Suite: Sacred Ground
27. Hitnf/Q2K Suite: Falling Down
28. Hitnf/Q2K Suite: Hit the Black
29. Hitnf/Q2K Suite: Breakdown
30. Hitnf/Q2K Suite: The Right Side of My Mind
 
Musiciens: Geoff Tate-Chant/Scott Rockenfield-Batterie/Michael Wilton-Guitare/Eddie Jackson-Basse/Kelly Gray-Guitare

Mutter - 2001 - Album
1. Mein Herz Brennt
2. Links 2-3-4
3. Sonne
4. Ich Will
5. Feuer Frei!
6. Mutter
7. Spieluhr
8. Zwitter
9. Rein Raus
10. Adios
11. Nebel
QUELLE BOMBE ........ . Voilà un groupe qui se détache des autres d'abord par le chant qui est en Allemand (eh oui encore un groupe Allemand), et ca rends pas mal , ensuite par le style ... comment le décrire: UN RIFF bien lourd et bien gras et très entraînant, des refrains de toute beauté accompagné souvent pas des choeurs , un petite dose de techno , pas de solo (c'est un peu dommage) une petite dose de gothique et voilà l'un des meilleures album que j'ai jamais écouté. Vous vous sentirez vite battre du pied et secouer la tête sur des morceaux tel que "feuer frei" , "links 234" , "rein raus" ou "ich will". Bref rien a jeter dans ce petit bijou .
et petit veinard que je suis j'ai même réussi à me procurer des places pour leurs concert en février 2004 a METZ (les 12000 places ont eté vendus en 2 semaines ), il parait que sur scène c'est géant. Herve Monneau - 24.01.2005
Musiciens: Till Lindemann-chant/Paul Landers-guitare/Richard Kruspe-bernstein-guitare/Christian Lorenz-clavier/Oliver Riedel-basse/Christoph Schneider-batterie

Out of the cellar - 1984 - Album
1. Wanted Man
2. You're in Trouble
3. Round and Round
4. In Your Direction
5. She Wants Money
6. Lack of Communication
7. Back for More
8. The Morning After
9. I'm Insane
10. Scene of the Crime
1984 L'album ne contient ni clavier pour adoucir la musique ni ballade pour attirer les fans, juste 10 rock songs de qualité. Parmi les titres qui sortent du lot, on peut citer "round and round","Back for More","She Wants Money " mais dans l'ensemble tous les morceaux sont bons. Iil y a un titre qui est à mon avis un niveau en dessous, c'est "wanted man" et pourtant il sera le 1er single de l'album.
La voix de Stephen Pearcy peut choquer à la première écoute mais on s'y fait rapidement. En ce qui concerne le reste des musiciens c'est du très bon.
Un des autres points positif de l'album c'est la production. Le mixage des instruments est génial, par exemple, la guitare solo tout en étant mise en avant n'etouffe jamais la rytmique.En plus concernant les solos on a droit à du grand art avec Mr De martini, une fine lame des 80's.
Au final un album plus que recommandable, joué par un des meilleurs groupes de sa génération. Pierrick - 2002
Musiciens: Stephen Pearcy-Chant/Warren de Martini-Guitare/Robbin Crosby-Guitare/Bobby Blotzer-Batterie/Juan Croucier-Basse

Invasion in your privacy - 1985 - Album
1. You're in Love
2. Never Use Love
3. Lay It Down
4. Give It All
5. Closer to My Heart
6. Between the Eyes
7. What You Give Is What You Get
8. Got Me on the Line
9. You Should Know by Now
10. Dangerous But Worth the Risk
1985 Quand on a trouvé la recette du succès il y a pas de raison pour que l'on prenne des risques en changeant de direction musicale. Cette phrase Warren de Martini & co ont du se la répéter plus d'une fois, résultat: un deuxième album identique, ou presque, au premier. Il faut dire pour leur défense que leur hard rock us est de bonne facture et que leurs compos surpasse la plupart des groupes à succès de cette période.
Dix titres composent cet album et même si il y a rien à jeter "You're in Love", "What You Give Is What You Get" et "Got Me on the Line" tirent leurs épingles du jeu.
La même année Ratt se produit aux Monsters of rock avec entre autre ZZtop, Bon Jovi et Metallica
Une deuxieme réalisation copie conforme de la première avec des compos encore plus accéssible qui poussera encore plus le groupe vers les sommets de la gloire,chose tout à fait méritée pour ces fils d'Aerosmith.
Pierrick - 2002
Musiciens: Stephen Pearcy-Chant/Warren de Martini-Guitare/Robbin Crosby-Guitare/Bobby Blotzer-Batterie/Juan Croucier-Basse
Surfing With the Alien - 1987 - Album
1. Surfing With the Alien
2. Ice 9
3. Crushing Day
4. Always With Me, Always with You
5. Satch Boogie
6. Hill of the Skull
7. Circles
8. Lords of Karma
9. Midnight
10. Echo
Autant le dire tout de suite : en matière de guitare électrique, on n'avait jamais rien entendu d'aussi époustouflant depuis Jimi Hendrix ! Cet album totalement instrumental paru en 1987 (15 ans déjà !) marque l'explosion au grand jour du talent de Joe Satriani. Après un premier album pas mal, mais pas extraordinaire, voici enfin la consécration : on savait Satriani à l'aise sur sa guitare, inventif et original, mais alors là !!! C'est simple, il y a tout sur cet album : de la mélodie, du rythme, de la technique, du feeling, bref, tous les ingrédients pour faire un guitariste de génie. Toutes les chansons sont différentes, Joe passe aisément du heavy metal ("Surfing with the alien", "Crushing day"...) à la ballade ("Always with me..."), ou encore du boogie endiablé ("Satch boogie") à une sorte de requiem moderne ("Hill of the skull"), en passant par des moments purement "satrianiens", que l'on ne peut rattacher à rien d'existant jusque là ("Echo"). Tous les effets dont dispose un guitariste sont utilisés, ainsi que toutes les techniques du jazz et du rock réunis : bend, slide, vibrato, taping, double taping ("Midnight"), sweeping, legato, et bien d'autres que je ne connais pas...Mais plus qu'un simple déballage de technique, la musique de Satriani a quelque chose de fantastique, elle "fait voyager" l'auditeur. Par les ambiances qu'il crée, par la façon particulière qu'il a de "faire parler" sa guitare (il n'y a pas besoin de chanteur !), Joe est le guitariste qui arrive le mieux à rattacher sa musique à des émotions. Vous aurez peut-être un peu de mal à comprendre ce que je veux dire, mais prenez la peine d'écouter et vous verrez...Toujours est-il que cet album restera comme le meilleur album instrumental des années 80, une véritable démonstration de guitare, mais aussi tout simplement une oeuvre majeure de la musique du XXème siècle. A se demander si vraiment tu n'es pas un alien, Joe !?! Janet Molins
Musiciens: Joe Satriani-Guitare, Basse,Claviers et Chant/Jeff Campitelli-Batterie/John Cuniberti-Batterie
Wheels of steel - 1980 - Album
01. Motorcycle Man
02. Stand Up And Be Counted
03. 747 (Strangers In The Night)
04. Wheels Of Steel
05. Freeway Mad
06. See The Light Shining
07. Street Fighting Gang
08. Suzie Hold On
09. Machine Gun
L'album du "vrai" début de SAXON. Le premier album, pratiquement passé inaperçu, laisse place à celui de référence pour le groupe.
Ils ont trouvé leur style (et quel style!)et nous offrent un démarrage type "grand prix" avec "Motorcycle man" un des meilleurs morceaux, tous groupes confondus, des années 80. J'ai découvert SAXON avec ce titre (merci Tonton ZEGUT )qui est devenu incontournable dans chaque concert tout comme "Wheels of steel" qu'attendent les fans pour s'exprimer.
Suivent des titres mythiques (747, Suzie hold on)et autres bien construits dans la pure tradition du métal des années 80. Biff laisse "éclater" sa voix tonitruante et le duo OLIVER-QUINN nous offre des mélodies et des solos dignes des plus grands de l'époque.
C'est L'ALBUM du groupe à posséder avec plus tard "CRUSADER".
Yannos - 02/12/2003
Musiciens: Biff Byford-Chant/Paul Quinn-Guitare/Graham Oliver-Guitare/Steve Dawson-Basse/Pete Gill-Batterie/
Tokyo tapes - 1978 - Album
1. All Night Long
2. Pictured Life
3. Backstage Queen
4. Polar Nights
5. In Trance
6. We'll Burn the Sky
7. Suspender Love
8. In Search of the Peace of Mind
9. Fly to the Rainbow
10. He's a Woman, She's a Man
11. Speedy's Coming
12. Top of the Bill
13. Hound Dog
14. Long Tall Sally
15. Steamrock Fever
16. Dark Lady
17. Kojo No Tsuki
18. Robot Man
Il avait déjà fort longtemps que ma cassette double durée avait rendu l'âme à force d'avoir été écoutée en long en large et en travers quant EMI eut enfin l'idée lumineuse de rééditer le concert mythique des Scorpions au Sun Plaza Hall de Tokyo. Près d'un quart de siècle après sa sortie initiale, l'époustouflante prestation des Germains fait peau neuve sous la forme d'une réédition remasterisée de toute beauté. Force nous est de constater que le travail accompli sur les bandes d'origine est tout simplement remarquable comme si les facettes de ce diamant avait été dépoussiérées pour rendre tout son éclat à ce joyau musical.
A l'instar d'un " Made in Japan ", d'un " Live after death " ou encore d'un " Live & dangerous ", " Tokyo tapes " s'inscrit dans la droite lignée de ces albums live d'exception, comme il en existe peu, où la musique transfigurée par la scène confine à la pure magie.
De " All night long " à " In trance " en passant par " Steamrock fever ", les titres s'enchaînent avec une rare fluidité, sublimés par les soli inspirés et aériens de la paire Roth/Schenker et la voix pleine de rage contrôlée de Klaus Meine.
Bref, il s'agit là d'un pur chef d'œuvre, à posséder absolument.
Steph
Musiciens: Rudolf Shencker-Guitare/Klaus Meine-Chant/Francis Buchholz-Basse/Uli Jon Roth-Guitare/Herman Rarebell-Batterie
Blackout - 1982 - Album
1. Blackout
2. Can't Live Without You
3. No One Like You
4. You Give Me All I Need
5. Now!
6. Dynamite
7. Arizona
8. China White
9. When the Smoke Is Going Down
1982 est l'année de la consécration pour les scorps, Blackout est leur plus gros succès commercial (à égalité avec Love at first sting). Il faut dire que 2 titres de l'album ont connu un énorme succès commercial,
notamment aux USA, et ont été diffusés en boucle sur les radios (je parle de Can't live without you et No one like you).
Le succès qui suit la sortie de cet album est en tout point mérité. En effet les titres qui composent cet album sont excellents! La première chanson de l'album, Blackout, atteint un niveau hard rock que les scorps n'avaient jamais atteint jusque la, les riffs sanglants de Matthias percutent et on a très vite envie d'entrer dans le pogo. cette chanson a été écrite par Klaus après une double opération des cordes vocales, a la suite de laquelle il dut réapprendre a parler et a chanter. Now est aussi très heavy (et trippante!). C'est un titre qui peut faire penser a I can't get enough (sur Lovedrive) au niveau rythmique. Et n'oublions surtout pas un hymne du hard rock, Dynamite, qui encore aujourd'hui explose tout sur son passage lorsque les scorps la jouent sur scène. Que des hits, vous dis-je!
Avec certains titres on retombe dans le rock plus classique mais toujours très bon, avec You give me all i need et Arizona. En fin d'album l'atmosphère s'assombrit avec China white, au rythme lourd mais jamais ennuyeux, et on finit en beauté avec une excellente ballade, When the smoke is going down. Du grand, du très grand Scorpions!
Gegers le 24/04/2003
Musiciens: Rudolf Shencker-Guitare/Klaus Meine-Chant/Francis Buchholz-Basse/Mathias Jabs-Guitare/Herman Rarebell-Batterie
Roots - 1996 - Album
1.Roots Bloody Roots
2.Attitude
3.Cut Throat
4.Ratamahatta
5.Breed Apart
6.Straighthate
7.Spit
8.Lookaway
9.Dusted
10.Born Stubborn
11.Jasco instrumental
12.Itsari instrumental
13.Ambush
14.Endangered Species
15.Dictatorshit
16.Procreation Of The Wicked
17.Symptom Of The Universe
Suite logique du subliminal "Chaos A.D", cet opus n'en est pas moins magnifique.
De l'écriture au design en passant par la production, on peut dire que nos Brésiliens ont mis le paquet. Poussant le vice à squatter plusieurs jours dans une tribu perdu au fin fond de l'Amazonie, la fusion World Music et Thrash Old School fonctionne à merveille.
Et si l'ont compte les invités non moins célèbres du monde du métal, que peut on dire d'un album attendu comme le messie en cette période pauvre en innovation métallique. Le premier riff de "Roots,Bloody Roots" nous laisse tous à genou et deviendra par la suite un morceau culte au même titre qu' "Overkill" de Motorhead. Les fosses du monde entier s'en souviennent encore!!!!
Porteur d'un message de paix et d'union entre les peuples, Sepultura devient le porte parole de notre courant musical favori. On les vois partout!!!! Même a 20H sur Canal+.... Dommage que l'aventure de Max dans le combo s'arrête là. Mais rien ne pourra nous enlever ce "Roots" si hargneux et si doux à la fois.
Sepultura est mort...... Vive Sepultura!!!!! Max n'est plus........ Vive Soulfly!!!!!!
Nano - 30.04.2004
Musiciens: Igor Cavalera-Batterie/Paulo Jr.-Basse/Max Cavalera-Chant et guitare/Andreas Kisser-Guitare
Skid row - 1989 - Lp
1. Big Guns
2. Sweet Little Sister
3. Can't Stand The Heartache
4. Piece Of Me
5. Eighteen And Life
6. Rattlesnake Shake
7. Youth Gone Wild
8. Here I Am
9. Makin' A Mess
10. I Remember You
11. Midnight/Tornado
Le premier album du groupe est sorti en 1989. Découvert par Jon Bon Jovi, ce quintet du New Jersey nous délivre un album de Heavy Rock US à mouture classique : succession de titres heavy, plus ou moins rapides, entrecoupés par deux ballades. À priori, rien de bien original. Pourtant, la première écoute ne laisse pas indifférent. C'est la voix du chanteur, un certain Sebastian Bach, qui interpelle immédiatement. Ce type soutient les chansons qu'il interprète de manière admirable. Il pousse sa voix comme personne, et rappelle les meilleurs chanteurs de Heavy Metal, comme Rob Halford par exemple. Le deuxième titre, un bon rock intitulé « Sweet Little Sister », et le quatrième, le fabuleux et poignant « 18 & Life », montrent que le gars est aussi à l'aise dans les chansons rapides que dans les ballades, où sa voix est très exposée. L'hymne du groupe est le septième titre, « Youth Gone Wild », un titre accrocheur et unificateur, parle des jeunes qui sont plongés dans la culture Metal et qui emmerdent les blaireaux à qui ça plait pas. Le riff d'intro est repris dans le refrain, chanté en choeur, idéal pour l'interprétation live (« We are the youth - gone - wild ! »). « I Remember You » débute à la guitare acoustique et s'avère être une excellente « power ballad », où Bas Bach monte assez haut dans les aigus, qui permettra au groupe de s'asseoir tranquillement dans les charts. D'autres titres comme « Piece Of Me », « Rattlesnake Shake », « Here I Am », ne sont pas aussi bons et percutants que le titre d'intro « Big Guns » ou encore « Makin' a Mess », ou les autres classiques cités plus haut.Mais l'album est plus que correct dans son ensemble, et se démarque nettement des autres productions du genre. Le groupe a une pêche d'enfer sur scène, Sebastian Bach est un frontman excellent qui chante encore mieux en live qu'en studio. Ce premier album à la limite du vrai Heavy Metal à la Judas Priest laisse prévoir de bonnes surprises pour le futur du groupe... Jean-Pierre V
Musiciens: Dave Snake Sabo-Guitare/Scotti Hill-Guitare/Rachel Bolan-Basse/Sebastian Bach-Chant/Rob Affuso-Batterie


80/100
Midnight Rendezvous - 1984 - Album
1. Midnight Rendezvous
2. Break the Chains
3. If Heaven Is Hell
4. Mean Streak
5. Power Game
6. Highway Passion
7. Killer City
8. Sunrise in Tokyo
1984 aura été une année importante pour le groupe Tokyo Blade. En effet, c'est durant cette période que ce quintette anglais a sorti ses 2 premiers albums studio: "Midnight rendez-vous" et "Night of the blade". C'est "Midnight rendez-vous" qui marque les débuts discographiques du groupe.
Sur le plan musical, Tokyo Blade joue un hard rock énergique, servi par les vocaux puissants et rageurs de Alan Marsh qui contribuent à muscler les compos. Celles-çi sont dans l'ensemble survitaminées et entrainantes. J'en veux pour preuve l'up-tempo "Powergame", à la fois puissant, mélodique et soutenu, qui dépote sévère et, de ce fait, met l'auditeur dans le vif du sujet. On notera également que les riffs et le solo sont particulièrement efficaces. Tokyo Blade enchaine sans transition avec un autre titre speed au tempo soutenu: "Break the chains" qui arrache tout sur son passage, y compris le solo de guitare devastateur comme il se doit. Avec "If heaven is hell", petit changement de programme: on a droit à une intro acoustique en guise de clin d'oeil au flamenco, puis boum: ça dépote à nouveau et la rythmique pétarade joyeusement. Par rapport aux 2 titres déjà cités, le côté mélodique est quand même accentué et le solo final de toute beauté. "On through the night" est plus orienté
mid-tempo et plus typique de ce qui se faisait au milieu des 80's. Sa particularité est sa jam finale qu'on croit interminable...
Et les autres titres ? "Killer city", qui met davantage la basse en avant, voit de nouveau le tempo s'accélérer, mais est cependant moins direct que les 2 premiers morceaux de l'album. "Liar", après une intro plutôt nuancée, durcit le ton et le refrain est taillé pour rallier les foules en concert. D'autre part, les changements de rythme, parfois impromptus, surprennent agréablement. Avec "Midnight rendez-vous", on tient là un hit en puissance(il en a l'envergure, en tout cas): ce mid-tempo mélodique teinté 70's, quoique de haute volée, est transcendé par un refrain catchy et ultra-accrocheur, de surcroit enrobé par quelques choeurs du plus bel effet. Pour conclure en fanfare cet album, Tokyo Blade propose un titre débordant de vitalité et de punch: le speedé "Sunrise in Tokyo" au tempo soutenu dont le refrain est toutefois plus modéré.
En conclusion ? Ce premier album de Tokyo Blade déborde d'enthousiasme et d'énergie, c'est le moins qu'on puisse dire. Il est, par ailleurs, très axé sur la vitesse. Si les titres de l'album sont sans concession dans l'ensemble, ils restent quand même suffisamment accrocheurs pour que l'auditeur puisse y accrocher. Et puis, ça fait quand même plaisir d'entendre de telles avalanches de riffs ravageurs et de solos flamboyants, véloces, voire marathoniens. Malgré quelques petits défauts dûs aux erreurs de jeunesse, Tokyo Blade s'est fendu d'un album plein de spontanéité. Il est juste dommage que sa production sonne datée... Trendkill - 13.01.2004
Musiciens: Alan Marsh-chant/John Wiggins-guitare/Andy Bolton-guitare/Andy Wrighton-basse/Steve Pierce-batterie
6 février 2005

ma discographie idéale


Alive - 1975 - Album live
1. Deuce
2. Strutter
3. Got to Choose
4. Hotter Than Hell
5. Firehouse
6. Nothin' to Lose
7. C'mon and Love Me
8. Parasite
9. She
10. Watchin' You
11. 100,000 Years
12. Black Diamond
13. Rock Bottom
14. Cold Gin
15. Rock & Roll All Night
16. Let Me Go, Rock & Roll
Il y à t'il encore sur terre quelqu' un qui ne possède pas ce disque?! Je n'ai jamais vu un double live aussi puissant!
Les plus grands morceaux des trois premiers disques de KISS figurent sur ce double album. Un son énorme, ce disque est une cascade de riffs d' acier.
KISS prouve qu'il est le plus fort en live! On devient fou à l' écoute de DEUCE et de STRUTTER.
Ce double live place KISS au sommet de la scène hard rock et il y restera, intouchable pour l'éternité . Patrick Viguier - 20/12/03
Musiciens: Paul Stanley-Chant et guitare/Gene Simmons-Chant et Basse/Peter Criss-Chant et Batterie/Ace Frehley-Chant et Guitare

Kings of métal - 1988 - Album
1. Wheels of Fire
2. Kings of Metal
3. Heart of Steel
4. Sting of the Bumblebee
5. The Crown and the Ring (Lament of the...
6. Kingdom Come
7. Pleasure Slave
8. Hail and Kill
9. The Warrior Prayer
10. Blood of the Kings
L'imagerie barbare et guerrière que véhicule le groupe depuis leurs débuts peut assurément prêter à sourire, il n'en demeure pas moins que Manowar a marqué et marque toujours les esprits par la qualité de ces prestations scéniques et la compétences indéniables de ses musiciens.
Intéressons nous à ce nouveau chapitre des aventures de nos métalleux musculeux qui s'intitule "Kings of metal"; rien moins que ça ! Certains ne manqueront pas d'y voir un nouveau signe d'auto-glorification d'un groupe qui n'a jamais manqué une occasion de s'épancher en révélations fumeuses.
Histoire de mettre les pendules à l'heure et de clouer le bec à tous ces groupes de speed, l'album débute sur les chapeaux de roues avec "Wheels of fire" : tempo de folie, refrain conquérant, solo époustouflant de vélocité. DE-MEN-TIEL !
La chanson-titre enchaîne sur un mid tempo sur lequel se cale à merveille un riff bien "carré" très dynamique.
Le groupe nous révèle sur "Heart of steel" une facette inédite de son talent et n'hésite pas à poser les guitares au profit d'un piano un peu mélancolique qui ménage une accalmie surprenante au milieu de ce déluge de bruit et de fureur.
"Sting of the bumblebee" (adaptation très libre et un brin prétentieuse du "Vol du Bourdon" de Rimsky Korsakoff) permet de mettre en évidence, si besoin était, les étourdissantes compétences techniques de Joey De Maio à la quatre-cordes. Mais combien a t-il de mains, ce bassiste, pour produire un telle avalanche de notes !
Point d'orgue de l'album : "The crown and the ring" (à mon humble avis, un des meilleurs titres du groupe) qui met en place une instrumentation minimaliste de manière à magnifier les puissants et majestueux choeurs masculins du refrain cataclysmique. Une complainte splendide qui vous file le frisson...
Passons rapidement sur la partie narrative constituée par "The warrior's prayer" qui n'a d'intérêt que si l'on s'intéresse de près aux histoires développées par l'album. A ce titre, on pourrait regretter l'uniformité des paroles qui gravitent invariablement autour des mêmes thèmes bellicistes mais reconnaissons qu'ils font partie intégrante de l'univers créé par le groupe.
Restent "Kingdom come", "Hail & kill", "Blood of the kings" qui parachèvent parfaitement l'oeuvre dans le style épique et furieux caractéristique de Manowar.
Un album à recommander donc en priorité (avec "Hail to England" tout de même !) Steph
Musiciens: Joey demaio-Basse/Eric Adams-Chant//Vincent Gutman-Batterie/Ross the Boss-Guitare

The triumph of steel - 1992 - Album
1. Achilles, Agony, and Ecstasy in Eight...
2. Metal Warriors
3. Ride the Dragon
4. Spirit Horse of the Cherokee
5. Burning
6. The Power of Thy Sword
7. The Demon's Whip
8. Master of the Wind
Autant vous prévenir tout de suite, je suis un grand fan de MANOWAR et plus particulièrement de cet album que je considère comme un véritable CHEF D'OEUVRE.
Oh oui, je sais, MANOWAR, beaucoup les trouvent ridicules dans leur peaux de bêtes (qu'ils ont quand même retiré voilà bien longtemps maintenant) et leurs slogans "à deux balles". Mais qui a déjà entendu un album d'une telle puissance ?
Enfin, je veux dire que des groupes qui jouent fort, on en connait tous, qui jouent vite aussi, les deux à la fois, ça se trouve. Mais des groupes qui allient avec autant de dextérité, force, vitesse et musicalité (au vrai sens du terme), il n'y a qu'un : MANOWAR !
Pour preuve, écoutez le titre qui démarre l'album : 28 minutes... Et quel titre ! Une tuerie.
A l'image de cette demi-heure de pure folie, cet album, c'est l'album de la démesure.
Chaque morceau, chaque note, semble dicté par une sorte de démence venue dont on ne sais où. Les compos sont gargantuesques, le son inhumain.
E. Adams atteint le paroxysme de la qualité vocale, J.de Maio, bassiste pharaonique, fait passer bon nombre de solistes pour les premiers des débutants. Et alors que beaucoup (Eric et Joey eux-mêmes) considèrent S.Columbus comme le batteur de MANOWAR, Rhino, ici présent (mais qu'est-il devenu, lui ?), fait office d'un catalyseur supersonique. Quant à
D.Shankle, chacun de ses riffs est plus puissant que toutes les rythmiques de Motorhead réunies...
Assurément, "Triumph of steel" vient d'un autre monde, un monde dans lequel aucun d'entre nous, commun des mortels, ne survivrait ! B2B - 30/12/2003
Musiciens: Joey demaio-Basse/Eric Adams-Chant/Rhino-Batterie/David Shankle-Guitare

Countdown to Extinction - 1992 - Album
1. Skin O' My Teeth
2. Symphony of Destruction
3. Architecture of Aggression
4. Foreclosure of a Dream
5. Sweating Bullets
6. This Was My Life
7. Countdown to Extinction
8. High Speed Dirt
9. Psychotron
10. Captive Honour
11. Ashes in Your Mouth

On est fixés dès les premiers accords de "Skin o' my teeth" : Megadeth a changé.
Deux ans se sont écoulés depuis la sortie de "Rust in peace", génial brûlot thrash, et Dave Mustaine et sa bande, attendus au tournant, ont relevé le défi avec brio. Plutôt que d'écrire un "Rust in peace II", ils ont choisi de proposer un thrash plus posé, plus réfléchi, que ce soit sur le plan des tempos, nettement ralentis, ou des textes, toujours excellents, mais moins révolutionnaires, plus fatalistes ("Countdown to extinction", superbe ,et "Foreclosure of a dream").
Le son a été très travaillé à la production et les guitares sont moins incisives, moins tranchantes que sur "Rust in peace", tout en gagnant en rondeur et en chaleur. Bien que n'étant pas un grand chanteur, Mustaine a pas mal progressé, et avec ce nouvel album, il nous dévoile une facette de sa voix qu'on ne lui connaissait pas ou très peu : la mélodie, et en ayant une vision générale de l'album, on pourrait dire qu'il s'en dégage une impression de mélancolie, ou même de désespoir ("This was my life" et l'excellent "Captive Honour"). On relève ça et là d'autres innovations pas déplaisantes, comme le petit passage bluesy dans "High speed dirt", figure de style encore inédite dans le monde du thrash.
Quelques très bon morceaux sont présents sur cet album (le désormais classique "Symphony of destruction" et le technique "Ashes in your mouth"), qui, sans être le meilleur du groupe, reste un excellent disque de heavy/thrash.
Janet Molins

Musiciens: Dave Mustaine-Guitare et Chant/David Ellefson-Basse/Marty Friedman-Guitare/Nick Menza-Batterie
Kill em all - 1983 - Album
1. Hit the Lights
2. The Four Horsemen
3. Motorbreath
4. Jump in the Fire
5. (Anesthesia) Pulling Teeth
6. Whiplash
7. Phantom Lord
8. No Remorse
9. Seek & Destroy
10. Metal Militia
C'est le premier album de ce groupe de gamins californiens, influencés par le hard rock européen. Ce premier opus est très percutant et recèle de brûlots heavy metal, parmi lesquels figurent déjà des classiques. Le son de cet album est très brut, mais sort tout de même le groupe du lot. Le premier titre s'ouvre sur un crescendo et démarre sur le riff percutant et très rapide de 'Hit The Lights'. Les couplets sont séparés par des solos de guitares tranchants et très rapides, la batterie est également très rapide et bourrée de breaks, la voix du jeune blondinet James Hetfield est agressive et aigue. Bref, ce titre est excellent et nous mets direct dans l'ambiance thrash metal du début des 80's. Le second titre est le long et complexe 'The Four Horsemen'. Ce titre est également très percutant, avec un riff imparable, soutenu par une basse énorme. Le bassiste que METALLICA a réussi à intégrer dans ses rangs est Cliff Burton, un petit génie de la musique qui possède un sens de l'harmonie incroyable. D'ailleurs, METALLICA est le seul groupe ayant osé mettre un long solo de basse en cinquième titre de leur premier album. Ce solo, 'Anesthesia (Pulling Teeth)' se singularise par le son très particulier de la basse, branchée dans une pédale de distorsion et une pédale wah-wah. Le résultat est simplement époustouflant, d'autant plus que les mélodies de ce morceau sont très accrocheuses. Cliff Burton, bassiste alors inconnu, devient une icône du metal. D'autant plus que ce long solo sert en fait d'intro au titre le plus speed de l'album, le génial 'Wiplash', et ses paroles traitant de la vie sur la route. Car si c'est seulement leur premier album, METALLICA n'en est pas moins un groupe de débutant, ayant déjà écumé pas mal de salles de concerts et sorti quelques démos. 'Wiplash' lance les bases des riffs de guitares ultra speed en mi. Ce morceau est très puissant en live. 'Phantom Lord' délivre une atmosphère un peu gothique dans son intro et son outro, et l'on sent l'influence de MERCIFUL FATE. Pour les autres riffs, il est évident que METALLICA s'est largement inspiré des groupes de la NWOBHM, et notamment de leurs idoles DIAMOND HEAD. La différence est la vitesse et le son plus heavy des morceaux. En somme, METALLICA a eu le génie de refaire du heavy metal britannique à la sauce américaine, en incluant des influences du punk rock dans leur musique. Le titre 'Wiplash' en est l'illustration typique. Bref, pour un premier album, c'est un coup de maître, qui sera réitéré par la suite! Jean-Pierre - 09.08.2004
Musiciens: James Hetfield-Chant et Guitare/Lars Ulrich-Batterie/Kirk Hammet-Guitare/Cliff Burton-Basse

Ride The Lighting - 1984 - Album
1. Fight Fire with Fire
2. Ride the Lightning
3. For Whom the Bell Tolls
4. Fade to Black
5. Trapped Under Ice
6. Escape
7. Creeping Death
8. The Call of Ktulu
Après le superbe " Kill'Em All ", le thrash devient donc un genre dans le metal. Metallica sort donc son 2° album " Ride The Lighting ". Les puristes ont eu la surprise d'écouter des morceaux un peu lent et même une balade (fade to black), mais ils nous proposent aussi des morceaux plus rapides (fight fire with fire, trapped under the ice). C'est un travail très aboutie, une vraie réussite. Un des meilleur titre est " For Whom the Bell's Tolls "qui est lourd et efficace, le classique étant bien sur " creeping death ". Ride The Ligthning est une bombe de puissance et de mélodie, alternant les émotions, un monument.
Musiciens: James Hetfield-Chant et Guitare/Lars Ulrich-Batterie/Kirk Hammet-Guitare/Cliff Burton-Basse

Master of puppets - 1986 - Album
1. Battery
2. Master of Puppets
3. The Thing That Should Not Be
4. Welcome Home (Sanitarium)
5. Disposable Heroes
6. Leper Messiah
7. Orion [instrumental]
8. Damage, Inc
L'album précédent " Kill Em All " avait déjà frappé un group à l'époque. 1986 représente la domination du trash (Slayer, Megadeth……). METALLICA ne pouvait alors ne pas faire autrement que d'être fidèle au rendez-vous avec ses camarades de jeux et nous assène un album exceptionnel avec " Master Of Puppets ". Un très bon morceau agressif pour débuter (Battery), un plus lourd (The Thing That Should Not Be). Ensuite la ballade (Welcome Home / Sanitarium), puis l'instrumental Orion (génial !). pour finir, un titre fabuleux et qui alterne les plusieurs ambiances. Et l'album s'achève par le très rapide Damage Inc., très speed, METALLICA a donc sorti un classique du genre. Ce disque est incontournable et fait partie de la discothèque de tout bon metalleux. Ce fut le dernier album pour Cliff Burton qui a trouvé la mort dans un triste accident de bus pendant la tournée de promo de cet opus.
Musiciens: James Hetfield-Chant et Guitare/Lars Ulrich-Batterie/Kirk Hammet-Guitare/Cliff Burton-Basse

... And Justice For All - 1988 - Album
1. Blackened
2. ...And Justice for All
3. Eye of the Beholder
4. One
5. The Shortest Straw
6. Harvester of Sorrow
7. The Frayed Ends of Sanity
8. To Live Is to Die
9. Dyers Eve
Après l’excellent « Master Of Puppets » et le décès de leur génial bassiste Cliff Burton, Metallica s’est remis au pied d’oeuvre avec le producteur Flemming Rasmussen (qui remplace le démissionnaire Mike Clink) pour nous délivrer un album assez complexe et surproduit selon certains. Il est vrai que les compositions de cet opus sont très recherchées, et lorgnent vers le metal progressif. 9 chansons en tout composent cet album. La structure de l’album ressemble énormément à celle de « Master Of Puppets ». Les titres sont longs, avec 6 à 7 minutes en moyenne. Le premier titre, « Blackened », est assez speed. Le deuxième, « ...And Justice For All », dure 10 minutes environ avec beaucoup de changements de rythme et des harmonies de guitares. Ce schéma est le leitmotiv de l’album. C’est d’ailleurs dans cette optique que fut composée la pseudo-ballade « One ». Ce titre mérite l’attention. Comparable à « Fade to Black » ou à « Welcome Home », il est plus abouti et plus percutant. L’intro est un arpège de guitare simple, renchéri quelques minutes après avec un solo et des harmonies de guitares. Il n’y a pas vraiment de refrain, mais des cassures nettes entre son clair/son saturé. Le passage charnière entre la première partie calme et la deuxième speed est un enchevêtrement d’harmonies guitares saturées, et la double grosse caisse fait sont apparition. Ensuite, c’est un riff de speed metal classique, qui termine la chanson, avec un solo dévastateur. Comme pour le reste de l’album, les paroles sont très orientées sur des faits de société (écologie, guerre, liste noire, suicide des jeunes, système judiciaire). Un monumental instrumental en hommage à leur défunt bassiste précède le dernier titre, le très speed « Dyers Eve ». Metallica signe une fois de plus une oeuvre de maître avec « ... And Justice For All ». Le son des guitares est très saturé, le rythme de la batterie est rapide et complexe, c’est d’ailleurs la dernière fois que le groupe utilise les fameux riffs en mi 5ème doublé par la double grosse caisse de Lars Ulrich. Les solos de Kirk sont excellents, le guitariste est à son apogée sur des titres comme « One » ou « To Live Is To Die ». La production est discutable selon les goûts, mais le son de cet album est tout de même meilleur que celui de « Master Of Puppets ». Metallica prouve avec cet album qu’il est le meilleur groupe de thrash metal du moment. Jean-Pierre
Musiciens: Musiciens: James Hetfield-Chant et Guitare/Lars Ulrich-Batterie/Kirk Hammet-Guitare/Jason Newsted-Basse

Ace of Spades -1980 - Album
1. Ace of Spades
2. Love Me Like a Reptile
3. Shoot You in the Back
4. Live to Win
5. Fast and Loose
6. (We Are) The Road Crew
7. Fire, Fire
8. Jailbait
9. Dance
10. Bite the Bullet
11. The Chase Is Better Than the Catch
12. The Hammer
13. Dirty Love
14. Please Don't Touch
15. Emergency
Que du bon! Et contrairement à son prédecesseur, qui à mon humble avis avait un son un peu trop "gaté", cet album a un son fort et clair (comme on dit à l'armée). Comprenez: de la puissance, une définition des instruments nette, tout ce qu'il faut pour mettre les watts sans faire vibrer les petits bibelots!
Lemmy et ses pistoleros commencent très fort avec Ace Of Spades et son riff de basse qu'on retrouve dans plein de leurs chansons, Overkill, Motörhead (justement!) ou Nothing Up My Sleeve par exemple, mais qui caractérise ce groupe: Everything Louder than everything else. Love Me Like A Reptile et Shoot You In The Back montrent que décidemment "Fast" Eddie Clarke est le maitre du riff qu'il faut là où il faut, Live To Win nous entraine à taper du pied avec sa rengaine, Fast And Loose un peu plus dispensable se voit suivi de la spéciale dédicace aux travailleurs de l'ombre: (We Are) The Roadcrew. Bon, Lemmy a l'air d'aimer vraiment cette chanson, mais perso elle me gave un peu, p'têt' parce que je l'ai trop écoutée? Fire, Fire est jouissif, tempo enlevé et rapide comme les pompiers se ruant à l'assaut du feu, Jailbait, jadis chanté en concert avec Wendy O'Williams (Paix à son âme) mais que je passe souvent pour atteindre les 4 derniers brûlots qui nous attendent: Dance annonce la couleur, on n'a pas trop l'habitude d'entendre ce genre de chansons joyeuse et bon enfant sur ce genre d'album, Bite The Bullet et son intro recommencée pour cause de désaccord entre nos 3 amis, et enfin The Chase Is Better Than The Catch: Quel morceau! un tempo medium, un riff encore une fois inoubliable, bref une chanson qui s'écoute fort! Et pour finir, morceau de choix en dessert, The Hammer.
Ca vous laisse sur les dents, sur les fesses, sur votre faim, on en veut encore des trucs comme ça qui vous font relever la tête même dans les pires instants, persuadés que vous êtes que vous avez 3 amis prêts à tout qui vous comprennent quoiqu'il arrive; Un must, cet album devrait être prescrit dès le plus jeune âge pour affronter la vie sans peur! Sebzen - 25/08/2003
Musiciens: Lemmy Kilmister-Chant et Basse/Fast Eddie Clarke-Guitare/Phil Taylor-Batterie

Cowboys From Hell - 1990 - Album
Cowboys From Hell
Primal Concrete Sledge
Psycho Holiday
Heresy
Cemetery Gates
Domination
Shattered
Clash With Reality
Medicine Man
Message In Blood
The Sleep
The Art Of Shredding
Voilà à mon goût l'album le plus pure que Pantera est fait. "Cowboys from hell" est un chef- d'oeuvre, la chanson d'ouverture "Cowboys from hell" est excellente avec son riffs dévastateur mid tempo et un chant thrash à faire faire fuir votre grand mère.
Mes chansons préférées "Shattered", avec la monté de voix "Halford-ienne", et "Domination...". Autre point fort, une ballade connu de tous aujourd'hui "Cemetary gates", possédant un magnifique soli...
Très dure de critiquer cet album, il est parfait, à posséder par tous les fans de Thrash... Painkiller - 03/12/2003
Musiciens: Darrell "Dimebag" Abbott-Guitare/Vince "Paul" Abbott-Batterie/Rex "rocker" Brown-Basse/Phil Anselmo-Chant
Operation: Mindcrime - 1988 - Album
1. I Remember Now
2. Anarchy-X
3. Revolution Calling
4. Operation: Mindcrime
5. Speak
6. Spreading the Disease
7. The Mission
8. Suite Sister Mary
9. The Needle Lies
10. Electric Requiem
11. Breaking the Silence
12. I Don't Believe in Love
13. Waiting for 22
14. My Empty Room
15. Eyes of a Stranger
Attention monument !!! La bande de Tate réussit un coup de génie : impossible de se détacher de se concept album à la fois torturé et riche.
Des morceaux lents succèdent à des plus rapides, des ambiances étranges ponctuent chaque moments de l'album dominé par la superbe voix de geoff Tate. Jamais, à mon avis, Queensryche n'a été aussi fin dans l'interprétation de sa musique, utilisant le potentiel de chacun de ses membres. Cette osmose transparait tout au long de l'album et laisse
un souvenir inoubliable.
A emmener sur une île déserte... Alf le 10/07/2003
Musiciens: Geoff Tate-Chant/Scott Rockenfield-Batterie/Michael Wilton-Guitare/Eddie Jackson-Basse/Chris DeGarmo-Guitare

Empire - 1990 - Album
1. Best I Can
2. The Thin Line
3. Jet City Woman
4. Della Brown
5. Another Rainy Night
6. Empire
7. Resistance
8. Silent Lucidity
9. Hand on Heart
10. One and Only
11. Anybody Listening?
Je m'attendais à ce que quelqu'un ait déjà chroniqué "Operation Mindcrime", mais non... Alors, en bon seigneur, je chroniquerai l'immense "Empire". Best I Can ouvre le tir. Que dire de cette chanson sinon qu'elle définit divinement la teneur de l'album.. The Thin Line, Jet City Woman... Autant de pièces maîtresses dans un seul disque semble suspect (en un mot). De Garmo a composé quelques unes de ces plus belles chansons pour cet album. Tate a une voix absolument phénoménale, et les trois autres, Wilton, Rockenfield et Jackson subliment cet opus pour en faire,
excusez du peu, un des disques majeurs des années 90.
Mention spéciale à Hand On Heart (merveilleux) et Anybody Listening, sur laquelle je ne m'étendrai pas, car ce serait un pur sacrilège. La plus belle chanson de Queensryche. Et accessoirement une des plus belles oeuvres du rock.
Si vous ne connaissez pas encore cet album (ca m'étonnerait, remarquez), dans ce cas-là, que faites-vous encore içi ? Vous devriez déjà être chez le disquaire... Philouze - 04/08/2003
Musiciens: Geoff Tate-Chant/Scott Rockenfield-Batterie/Michael Wilton-Guitare/Eddie Jackson-Basse/Chris DeGarmo-Guitare

Operation: Livecrime - 1991 - Album live
1. I Remember Now
2. Anarchy-X
3. Revolution Calling
4. Operation: Mindcrime
5. Speak
6. Spreading the Disease
7. The Mission
8. Suite Sister Mary
9. The Needle Lies
10. Electric Requiem
11. Breaking the Silence
12. I Don't Believe in Love
13. Waiting for 22 [instru]
14. My Empty Room
15. Eyes of a Stranger
16. The Lady Wore Black
17. Roads to Madness
 
Musiciens: Geoff Tate-Chant/Scott Rockenfield-Batterie/Michael Wilton-Guitare/Eddie Jackson-Basse/Chris DeGarmo-Guitare
6 février 2005

ma discographie idéale



100/100
British Steel - 1980 - Album
1. Rapid Fire
2. Metal Gods
3. Breaking the Law
4. Grinder
5. United
6. You Don't Have to Be Old to Be Wise
7. Living After Midnight
8. The Rage
9. Steeler
10. Red, White and Blue

11. Grinder [live]
Pour la petite histoire, sachez que "British steel" fut ainsi intitulé en hommage à la ville dont ils sont originaires -Birmingham- et à son industrie métallurgique, et par extension, au pays dont ils sont natifs. D'aucuns y verront une allégorie visant à exprimer leur patriotisme. Peu importe, intéressons-nous au contenu plus qu'au contenant car "l'acier Britannique" est ici de fort belle qualité. Signalons que Dave Holland, batteur transfuge de Trapeze, a rejoint les rangs du combo pour ne plus le quitter pendant vingt ans (!).
Je suis de ceux qui pensent que cet opus comptent parmi les plus réussis du groupe anglais.
La pression est montée de plusieurs crans par rapport aux précédents albums. A ce constat, une raison simple : le son, beaucoup plus puissant, nettement plus percutant.
Toutes les chansons, sans exception, sont calibrées pour une efficacité optimale. Concis et tranchants comme le rasoir arboré sur la pochette, tous les titres, basés sur des riffs relativement basiques, développent, pour la plupart, des refrains et des mélodies immédiatement mémorisables et mémorables. Qui peut résister à un "Breakin' the law, breakin' the laaaaaaawwwwwww" ou encore un "Metal gooooooodddddddsss" ou bien encore "United, united, united we staaannndd" ?
Rien d'étonnant à ce qu'une bonne partie des titres joués sur scène soit extraite de cet opus majeur.
On passe avec un égal bonheur des hymnes fédérateurs ("Breaking the law", "Living after midnight", "United", "Metal gods") au hard estampillé métal lourd ("Grinder", "The rage") en passant par quelques cavalcades effrénées que ne renieraient pas certains groupes de speed ("Steeler", "Rapid fire").
Un album en acier trempé qui n'a rien perdu de son mordant deux décennies après sa sortie. Un gage de qualité rare...
Steph - 12/2001
Musiciens: K.K. Downing-guitare/Glenn Tipton-guitare/Rob Halford-chant/Dave Holland-batterie/Ian Hill-basse/


9.5/10
Painkiller - 1990 - Album
1. Painkiller
2. Hell Patrol
3. All Guns Blazing
4. Leather Rebel
5. Metal Meltdown
6. Night Crawler
7. Between the Hammer & The Anvil
8. A Touch of Evil
9. Battle Hymn
10. One Shot at Glory
Faisant suite à trois albums peu enthousiasmants ("Turbo lover" et ses sonorités synthétiques plutôt inattendues, un "Priest live" somme toute assez convenu et un "Ram it down" sans réelle étincelle), "Painkiller" sort en 1990 alors que le groupe est artistiquement dans le creux de la vague. Pour couronner le tout, Dave Holland, qui officiait derrière les fûts depuis "British steel" (1980), a quitté le navire pour être remplacé au pied levé par Scott Travis. Comment le groupe allait-il réagir dans un contexte aussi difficile ?
La chanson-titre ouvre le bal : guitares tonitruantes épaulées par les impressionnantes vocalises de Rob Halford qui opère dans un registre suraigu où peu de chanteurs s'aventureraient. Le résultat obtenu est redoutable.
Le groupe a choisi de jouer la carte de l'agressivité; le son est puissant et rugueux, les vocaux d'une rare violence, les guitares véhémentes.
"Hell patrol", "All guns blazing", "Leather rebel", "Night crawler", "One shot at glory". les titres, basés majoritairement sur des rythmes mid-tempo, défilent dans un déluge de décibels du meilleur effet.
Une notable exception toutefois en matière de tempo : "Metal meltdown" qui, après une hallucinante intro de guitares en fusion, déboule littéralement comme un missile avec son tempo démultiplié.
Soulignons également au passage le superbe "A touch of evil" dont les magnifiques parties de claviers en font une des meilleures chansons de Judas Priest.
Quoique sans réelle originalité (mais qui peut s'en prévaloir actuellement ?), Judas fait ainsi montre d'une belle maestria et d'un rare savoir-faire dans l'art d'appliquer les vieilles recettes qui ont fait la renommée du groupe.
Judas rules forever!
Steph - 12/2001
Musiciens: K.K. Downing-guitare/Glenn Tipton-guitare/Rob Halford-chant/Scott Travis- Batterie /Ian Hill-basse/

Alive - 1975 - Album live
1. Deuce
2. Strutter
3. Got to Choose
4. Hotter Than Hell
5. Firehouse
6. Nothin' to Lose
7. C'mon and Love Me
8. Parasite
9. She
10. Watchin' You
11. 100,000 Years
12. Black Diamond
13. Rock Bottom
14. Cold Gin
15. Rock & Roll All Night
16. Let Me Go, Rock & Roll
Il y à t'il encore sur terre quelqu' un qui ne possède pas ce disque?! Je n'ai jamais vu un double live aussi puissant!
Les plus grands morceaux des trois premiers disques de KISS figurent sur ce double album. Un son énorme, ce disque est une cascade de riffs d' acier.
KISS prouve qu'il est le plus fort en live! On devient fou à l' écoute de DEUCE et de STRUTTER.
Ce double live place KISS au sommet de la scène hard rock et il y restera, intouchable pour l'éternité . Patrick Viguier - 20/12/03
Musiciens: Paul Stanley-Chant et guitare/Gene Simmons-Chant et Basse/Peter Criss-Chant et Batterie/Ace Frehley-Chant et Guitare
Kings of métal - 1988 - Album
1. Wheels of Fire
2. Kings of Metal
3. Heart of Steel
4. Sting of the Bumblebee
5. The Crown and the Ring (Lament of the...
6. Kingdom Come
7. Pleasure Slave
8. Hail and Kill
9. The Warrior Prayer
10. Blood of the Kings
L'imagerie barbare et guerrière que véhicule le groupe depuis leurs débuts peut assurément prêter à sourire, il n'en demeure pas moins que Manowar a marqué et marque toujours les esprits par la qualité de ces prestations scéniques et la compétences indéniables de ses musiciens.
Intéressons nous à ce nouveau chapitre des aventures de nos métalleux musculeux qui s'intitule "Kings of metal"; rien moins que ça ! Certains ne manqueront pas d'y voir un nouveau signe d'auto-glorification d'un groupe qui n'a jamais manqué une occasion de s'épancher en révélations fumeuses.
Histoire de mettre les pendules à l'heure et de clouer le bec à tous ces groupes de speed, l'album débute sur les chapeaux de roues avec "Wheels of fire" : tempo de folie, refrain conquérant, solo époustouflant de vélocité. DE-MEN-TIEL !
La chanson-titre enchaîne sur un mid tempo sur lequel se cale à merveille un riff bien "carré" très dynamique.
Le groupe nous révèle sur "Heart of steel" une facette inédite de son talent et n'hésite pas à poser les guitares au profit d'un piano un peu mélancolique qui ménage une accalmie surprenante au milieu de ce déluge de bruit et de fureur.
"Sting of the bumblebee" (adaptation très libre et un brin prétentieuse du "Vol du Bourdon" de Rimsky Korsakoff) permet de mettre en évidence, si besoin était, les étourdissantes compétences techniques de Joey De Maio à la quatre-cordes. Mais combien a t-il de mains, ce bassiste, pour produire un telle avalanche de notes !
Point d'orgue de l'album : "The crown and the ring" (à mon humble avis, un des meilleurs titres du groupe) qui met en place une instrumentation minimaliste de manière à magnifier les puissants et majestueux choeurs masculins du refrain cataclysmique. Une complainte splendide qui vous file le frisson...
Passons rapidement sur la partie narrative constituée par "The warrior's prayer" qui n'a d'intérêt que si l'on s'intéresse de près aux histoires développées par l'album. A ce titre, on pourrait regretter l'uniformité des paroles qui gravitent invariablement autour des mêmes thèmes bellicistes mais reconnaissons qu'ils font partie intégrante de l'univers créé par le groupe.
Restent "Kingdom come", "Hail & kill", "Blood of the kings" qui parachèvent parfaitement l'oeuvre dans le style épique et furieux caractéristique de Manowar.
Un album à recommander donc en priorité (avec "Hail to England" tout de même !) Steph
Musiciens: Joey demaio-Basse/Eric Adams-Chant//Vincent Gutman-Batterie/Ross the Boss-Guitare

The triumph of steel - 1992 - Album
1. Achilles, Agony, and Ecstasy in Eight...
2. Metal Warriors
3. Ride the Dragon
4. Spirit Horse of the Cherokee
5. Burning
6. The Power of Thy Sword
7. The Demon's Whip
8. Master of the Wind
Autant vous prévenir tout de suite, je suis un grand fan de MANOWAR et plus particulièrement de cet album que je considère comme un véritable CHEF D'OEUVRE.
Oh oui, je sais, MANOWAR, beaucoup les trouvent ridicules dans leur peaux de bêtes (qu'ils ont quand même retiré voilà bien longtemps maintenant) et leurs slogans "à deux balles". Mais qui a déjà entendu un album d'une telle puissance ?
Enfin, je veux dire que des groupes qui jouent fort, on en connait tous, qui jouent vite aussi, les deux à la fois, ça se trouve. Mais des groupes qui allient avec autant de dextérité, force, vitesse et musicalité (au vrai sens du terme), il n'y a qu'un : MANOWAR !
Pour preuve, écoutez le titre qui démarre l'album : 28 minutes... Et quel titre ! Une tuerie.
A l'image de cette demi-heure de pure folie, cet album, c'est l'album de la démesure.
Chaque morceau, chaque note, semble dicté par une sorte de démence venue dont on ne sais où. Les compos sont gargantuesques, le son inhumain.
E. Adams atteint le paroxysme de la qualité vocale, J.de Maio, bassiste pharaonique, fait passer bon nombre de solistes pour les premiers des débutants. Et alors que beaucoup (Eric et Joey eux-mêmes) considèrent S.Columbus comme le batteur de MANOWAR, Rhino, ici présent (mais qu'est-il devenu, lui ?), fait office d'un catalyseur supersonique. Quant à
D.Shankle, chacun de ses riffs est plus puissant que toutes les rythmiques de Motorhead réunies...
Assurément, "Triumph of steel" vient d'un autre monde, un monde dans lequel aucun d'entre nous, commun des mortels, ne survivrait ! B2B - 30/12/2003
Musiciens: Joey demaio-Basse/Eric Adams-Chant/Rhino-Batterie/David Shankle-Guitare
6 février 2005

ma discographie idéale

 


Restless & wild - 1982 - Album
1. Fast as a Shark
2. Restless and Wild
3. Ahead of the Pack
4. Shake Your Heads
5. Neon Nights
6. Get Ready
7. Demon's Night
8. Flash Rockin' Man
9. Don't Go Stealing My Soul Away
10. Princess of the Dawn
Sous une pochette des plus minable (il en existe deux différentes) se cache un petit bijou du metal des années 80. Et oui!!!
L 'intro de "Fast as a shark" (chanson bavaroise piquée sur un vieux gramophone de la guerre de 40) et puis le cri de Udo qui annonce les festivités, une pure merveille!!! Ca démarre à 100 à l'heure, le pied au plancher tout le long du disque. On finira avec "Princess of the dawn" princess... princess... PRINCESS OF THE DAWN!!! un refrain qui reste marqué dans ma petite mémoire.
C'est avec cet album qu'accept commença à jouer dans "la cour des grands". Lucas - 20.09.2004
Line up: Wolf Hoffmann-Guitare/Udo Dirkschneider-Chant/Hermann Frank-Guitare/Peter Baltes-Basse/Stefan Kaufmann-Batterie/Jörg Fischer-Guitare
Highway to hell - 1979
1. Highway to Hell
2. Girls Got Rhythm
3. Walk All over You
4. Touch Too Much
5. Beating Around the Bush
6. Shot Down in Flames
7. Get It Hot
8. If You Want Blood (You've Got It)
9. Love Hungry Man
10. Night Prowler
Fort d'un succès colossal dans leur pays et d'une notoriété grandissante en Europe Ac/dc décide de s'attaquer aux Etats Unis. On peut dire que le moment est propice car les groupes qui représentent notre style de musique préférée sont tous sur la pente descendante. En effet à ce moment Deep purple n'existe plus, Black Sabbath se remet difficilement du départ de Ozzy et Led Zeppelin sort un album pas très inspiré. Beaucoup de groupes auraient sautés les yeux fermés dans cet espace laissé vide mais les frères Young eux préferent mettre toutes les chances de leurs coté quitte à effectuer quelques changements. Le premier changement c'est Harry Vanda et George Young,qui s'occupe de la production depuis le début, qui en patissent mais comprenant qu'ils ont donner et appris tout ce qu'ils pouvaient au groupe c'est avec compréhension qu'ils laissent leurs place à Mutt Lange. Ce dernier va donner à Ac/dc un son unique (pour l'époque) et va aranger leur compos pour en faire de vrai chef d'oeuvre. Suite à cela Robert John Lange produira une foule d'artiste dont entre autre Def Leppard, Foreigner et Bryan Adams. Deuxiéme changement: Peter Mensch devient leur manager. Ce n'est pas un inconnu dans le rock car c'est lui qui s'occupe entre autre des intérêt de Aerosmith et Ted Nugent, evidement les portes s'ouvriront plus facilement dans ce cas là.
Concernant les compos c'est du grand art:
- Vous voulez des hymnes "Highway to Hell" et "Touch Too Much" sont là.
- Vous préférez des bombes pur hardrock alors écoutez "Beating Around the Bush" et "If You Want Blood".
- Vous voulez taper du pied "Girls Got Rhythm" est fait pour vous.
- Votre tasse de thé ce sont les morceaux syncopés alors jetez vous sur "Walk All over You" et "Shot Down in Flames".
- Vous préférez les titres au tempo plus calme alors n'hésitez pas "Love Hungry Man" qui s'ennerve un peu sur la fin et surtout "Night Prowler" un blues où Angus nous fait un solo tout en notes "tremblante", vont vous plairent. Ce dernier morceau posera quelque probléme au groupe par la suite car un taré qui a assassiné plusieurs personnes déclare avoir été influencé par ce titre!!!
Vous l'aurez compris cet album est un chef d'oeuvre composé de dix bijoux ultime.
La pochette de l'album qui représente le groupe est en fait une parodie d'une cover des Rolling Stones, c'est qu'ils ont de l'humour nos kangourous.
Cet album depassera le million d'exemplaire rien qu'aux States et il sera disque d'or en France avant fin 1979. Le groupe apparaître même au Midem un show où l'on félicite les musiciens les plus représentatifs de l'année.Malheureseument Bon Scott ne récoltera pas le fruit de son labeur car suite à une de ses habituelle beuverie il décèdera dans des circontances tragiques. En ce 19 fevrier 1980 Londres se reveillera sans se douter qu"un des meilleur chanteur de hard rock ayant existé est mort.
Encore merci pour ton oeuvre Bon et à la prochaine RIP.
Pierrick
Musiciens: Angus Young-Guitare/Malcolm Young-Guitare/Bon Scott-Chant/Phil Rudd-Batterie/Cliff Williams-Basse

Trash - 1989 - Album
1. Poison
2. Spark in the Dark
3. House of Fire
4. Why Trust You
5. Only My Heart Talkin'
6. Bed of Nails
7. This Maniac's In Love With You
8. Trash
9. Hell is Living Without You
10. I'm Your Gun
Trash, un joyau ? Oui, rien de moins que cela ! La beauté émerge parfois du fin fond des poubelles. Absolument indispensable, cet album résume à lui seul tout un pan de l’histoire du Hard rock US made in 80. Le démon de l’alcool enfin vaincu, le prince des schizophrènes tombe enfin le linceul pour enregistrer un album en parfaite adéquation avec les tendances heavy métal de l’époque. D’ailleurs les membres d’Aerosmith dont c’est également le grand retour viennent donner un petit goût de main à leur vieil acolyte …pas tout à fait anonyme ! On retrouve ainsi Joe Perry sur l’hymne rock n’roll qu’est HOUSE OF FIRE également co-écrit par la très inspirée Joan Jett. ONLY MY HEART TALKIN donne l’occasion à Steven Tyler de venir taquiner son vieil acolyte en le poussant dans ses derniers retranchements au cours d’un duel aussi essoufflant qu’amical … Les invités vedettes côtoient les requins de studio. Ces associations sont plutôt hétéroclites ! Imaginez Steve Bator et Jon Bon Jovi (mais également Kip Winger, Joey Kramer, Ritchie Sambora, Steve Lukather etc.). Malgré un tel défilement de stars et bien que la production soit signée Desmond Child, l’album est étonnamment homogène. Deux compositions heavy métal haut de gamme : SPARK IN THE DARK et surtout WHY TRUST YOU alternent avec les ambiances plus troublantes de titres tels que TRASH ou le déchirant HELL IS LIVING WITHOUT YOU. Moins sombres, THIS MANIAC’S IN LOVE WITH YOU et I’M YOUR GUN n’en demeurent pas moins deux compositions corrosives aux mélodies très hollywoodiennes. Le meilleur de l’album est atteint sur un couple de titres justifiant à lui seul l’acquisition de cet album ! Théâtral à souhait POISON ouvre l’album et donne le ton ! Tout en subtilité, Alice Cooper renoue avec le charme sadique du « Grand Guignol » alternant crescendo furieux et caresses métalliques. Plus violent mais tout aussi troublant BED OF NAILS s’ouvre sur une obscure procession emmenée par un orgue déroutant et des chœurs gothiques faisant écho aux prédications de notre pasteur favori. Sur cet album Alice Cooper distille finalement une succession de heavy rocks acérés, sombres, sexy et élégants qui renoue avec la qualité des quatre vibrants Love it to death, Killers, school’s out, et billion dollars babies…ne jetez surtout pas cet album aux ordures !
Drums Along the Mohawk - 1986 - Album
1. Feel the Heat
2. Never Went Down
3. Missing the Young Days
4. Rockin' in the Street
5. Sorry I Missed Your Wedding Day
6. Drive You Home
7. Same Song Plays On and On
8. This Is Our House
9. If I Was Me
10. Nina
Jean Beauvoir était le leader de son groupe de rock dès l'âge de 13 ans et jouait dans les Clubs et Dancings de la région de New York.
En mentant sur son âge il a été recruté pour devenir le directeur artistique de Gary US Bonds, ce dernier ayant l'habitude de jouer avec des pointures comme Dick Clark, Bo Didley, Chuck Berry ....
Un peu plus tard il deviendra le chanteur de "The Flamingos". Il entra ensuite en contact avec la scène Punk où il apprit qu'un groupe appelé "The Plasmatics" recherchait un bassiste (Jean joue parfaitement de la batterie, son premier instrument, de la guitare et de la basse ).
C'est d'ailleurs à cette époque qu'il prit le look de "Mohican Blond". Après 3 ans d'enregistrement, de tournées et de nuits marathon, Jean décida de tenter sa chance en solo, refusant même les offres de Prince, Billy Idol et quelques autres de rejoindre leur clan pour se concentrer sur son projet. Jusqu'au jour où il rencontra Little Steven Van Zandt (producteur et guitariste de Bruce Springsteen & the E-Street Band). Little Steven, reconnaissant le talent de Beauvoir, réussit à le convaincre de participer aux albums "Men without women" et "Voice of America" de the Little Steven & Disciple of Soul et 2 ans de tournée s'en suivront.
Ensuite grace à l'aide de Howard Bloom ( un de ses amis à la tête d'une puissante agence de publicité à New York qui lui conseilla de travailler avec le manager Gary Kurfirst qui a managé des artistes comme : the Talking Heads, Eurythmics, the Ramones) il sera rapidement signé par Virgin Records en Angleterre et enregistra son premier album : "Drums along the Mohawk".
N.B : Quelques temps après l'enregistrement Sylvester Stallone qui travaillait aux Warner Brothers Studios en Californie, vit la video de "Feel the Heat". Il contacta immédiatement le management de Jean pour que ce titre devienne le titre principal de la BO de "COBRA".
"Drums along the Mohawk" se vendra à 1.5 millions de copies dans le monde, ce qui conduira Jean à la production et à l'écriture pour des artistes comme KISS, The Ramones, John Waite, Deborah Harry, Lionel Richie, Carol Davis, Nile Rogers, Nona Hendryx, Desmond Child, Jim Vallance et beaucoup d'autres.
Jean livre donc un très bon album qui, contrairement aux apparences et au look qu'il affiche, n'aura rien de Punk ou de Heavy et je qualifierais même les titres qui le composent de "doux".
Le titre "Feel The Heat" ( le morceau le plus "hard" en fait ) est le fer de lance de cet album ou Jean occupe tous les postes.
Un album souvenir, mon album coup de coeur, ouvrant la voie à une carrière dont le style sera plus péchu, plus riche encore que ce premier effort notamment au sein de "Voodoo X" et "Crown Of Thorns" ...
Jean sait tout faire et le montre, une formidable carte de visite pour une rock star à qui tout sourit.
Titres à écouter en priorité : "Feal The Heat", "Missing The Young Days", "Sorry I Missed Your Wedding Day", "Same Song Plays On and On", et "This Is Our House".
Joel - 06/05/2003
Musiciens: Jean Beauvoir-Tous les instruments
Pyromania - 1983 - Album
1. Rock Rock (Till You Drop)
2. Photograph
3. Stage Fright
4. Too Late for Love
5. Die Hard the Hunter
6. Foolin'
7. Rock of Ages
8. Comin' Under Fire
9. Action! Not Words
10. Billy's Got a Gun
Beaucoup de monde attendait la suite de "High'n'Dry" autant les fans que les critiques qui ne voyaient en Def Lepp que le groupe d'un album coup de maitre, et qui allait se casser la gueule apres...

Dés le début ils annoncent la couleur, plus de son gras, batterie à la limite de l'électronique, et un nouveau guitariste qui devait permettre au groupe de gagner sa légende... Terminé le Hard-Rock façon AC/DC, Def Lepp se lancait dans le FM avec un gros avantage. Ils étaient anglais et savaient construire des atmosphères.
Le 1er morceau donne presque raison au critique, "Rock Rock till you drop" déroute d'entrée et fait peur au fans de "High'n'Dry"... Et "Photograph" ne rassure pas plus, méme si ce morceau allait les faire connaitre du monde entier. Il faut attendre "Stagefright" et la suite de l'album pour se mettre dans l'ambiance. Tout comme le disque, les morceaux montent en puissance, "Too Late for Love", "Die hard the Hunter (et encore une envolée de guitares exceptionnelles!) terminent la 1ere partie de cet opus pour le moins... déroutant... "Foolin" et ses choeurs reprennent la direction du FM avant de venir s'empaler sur un des morceaux d'anthologie du groupe (encore un) "Rock of Ages"et son refrain puissant servi par une batterie au son qui désormais restera LE son de Rick Allen... "Comin under Fire" et "Action!not Words" se passent volontier pour arriver au dernier morceau du disque, "Billy's got a Gun"... certainement le meilleur de l'album de par son tempo, son refrain, ses riffs...

Un album que tout le monde attendait... Et Def Leppard a réussi à surprendre TOUT le monde!! Une 2ème écoute est nécessaire pour essayer de dissiper "High'n'Dry" des esprits, mais Def Leppard a réussi!!!
Un nouveau son venait de naitre dans le Hard-Rock... Le son Def Leppard... Rikerock - 18/09/2003
Musiciens: Joe Elliot-Chant/Rick Savage-Basse/Rick Allen-Batterie/Steve Clark-Guitare/Phill Collen-Guitare/Pete Willis-Guitare

Wings of Tomorrow - 1984 - Album
1. Stormwind
2. Scream of Anger
3. Open Your Heart
4. Treated Bad Again
5. Aphasia
6. Wings of Tomorrow
7. Wasted Time
8. Lyin' Eyes
9. Dreamer
10. Dance the Night Away
Ah ben zut, alors ! Moi qui voulais chroniquer "Out Of This World", c'est foutu..!! mais je n'y perd pas au change, puisque c'est moi qui chronique "Wings..". Cool, donc.. Ce deuxième opus des Suédois est nettement le plus heavy de tous leurs albums. Rien que des titres comme "Stormwind", le speed "Scream Of Anger", "Wasted time", "Lyin' Eyes" ou le lourd de chez lourd "Treated Bad Again" vous feront vite changer d'avis sur Europe. eh non, Europe n'est pas un groupe calibré radio ou Top 50.
Ca vous la coupe, hein ? Tempest, Norum, Leven et Reno ont le feu sur cet album. Feu que j'ai pu retrouver par la suite, dans...Out Of This World, justement !!! On est si loin (et pourtant si proche) de Final Countdown... Phillouze le 25/07/2003
Musiciens: Joey Tempest-Chant/John Leven-Basse/John Norum-Guitare/Mic Michaeli-Claviers/Ian Haugland-Batterie
6 février 2005

le hard rock au cinema

SHOCKER de Wes Craven, 1989
C'est un petit film de Wes Craven, dans le sens où il a fait bien mieux. Le scénario est simple. Un serial killer est exécuté à la chaise électrique. Il revient d'entre les morts et tente de se venger du footballeur qui l'a balancé. La bande son par contre est plus intéressante, car elle fait figurer nombre de groupe metal américain et canadiens de l'époque. La chanson la plus connue du film et la plus péchue de cette BO est la reprise de 'No More Mr. Nice Guy' par Megadeth. Mustaine dira plus tard qu'il est très insatisfait de cette reprise. Personnellement je la trouve pourtant très bien. Megadeth était à cette époque en cours de changement de line-up et Mustaine en cure de désintoxication. On retrouve également sur la BO du film une chanson de Alice Cooper, un bon titre de Dangerous Toys, un moyen de Saraya, de Kiss, de Bonfire, le tout produit par Desmon Child. À noté que le rôle du tueur est oué par Mitch Pileggi, qui sera ensuite plus connu pour son rôle de Skinner dans X-Files.

6 février 2005

DISCOGRAPHIE D'IRON MAIDEN


85/100
Iron maiden - 1980 - Album
1.Prowler
2.Sanctuary
3.Remember Tomorrow
4.Running Free
5.Phantom of the Opera
6.Transylvania
7.Strange World
8.Charlotte the Harlot
9.Iron Maiden
Formé en décembre 1975 dans le quartier East End de Londres, Iron Maiden attendra pourtant 1978 pour enregistrer ses premiers titres, sans doute à cause d'un line-up ayant du mal à trouver une stabilité essentielle à la réussite (une quinzaine de membres différents en 3 ans !). Un EP appelé "The Soundhouse tapes" mis en boîte le 31 décembre 1978 restera comme le premier témoignage discographique du groupe (4 titres : Prowler, Invasion, Iron Maiden et Strange world, dans leurs premières versions ). La réaction du public est excellente, 3000 exemplaires seront vendus la première semaine ! S'en suit une compilation, "Metal for muthas" en 1979 où le groupe apparaît sur 2 titres (Wrathchild et Sanctuary, premières versions), en compagnie de plusieurs autres nouvelles formations de la scène londonienne, compil que tous les spécialistes considèrent comme la première pierre de ce (à l'époque) nouveau courant : la New wave of british heavy metal ou N.W.O.B.H.M. Ses plus illustres représentants sont Saxon, Diamond Head, Samson, Def Leppard et bien sûr Iron Maiden. Ces groupes remettent le métal au goût du jour en réaction à l'invasion punk des années 77-80. En accélérant les tempos et en évoquant des thêmes quelque peu nouveaux dans le metal comme le fantastique ou l'historique, ils apportent un nouveau souffle au genre. Vu le succès remporté à Londres, dû sans doute aux nombreux concerts donnés par le groupe dans les quelques pubs acceptant encore les groupes de heavy metal, arrive enfin l'heure du premier album pour Maiden. Il est la véritable naissance de ce qui deviendra un mythe, un des dinosaures du Heavy metal. Dès ce premier album, Maiden pose les bases de son style unique fait de rythmiques rapides, de solos complexes et de chansons épiques et pleines d'intensité ("Phantom Of The Opera"), qui feront le succès du groupe dans les années 80. On ne peut que rester perplexe devant tant de maîtrise instrumentale et de créativité chez ces jeunes qui ont à peine dépassé la vingtaine d'années. "Iron Maiden", bien que ne bénéficiant pas d'une production appropriée même pour l'époque, nous gratifie toutefois de grands classiques encore joués par le groupe ces dernières années tels "Prowler", "Transylvania", "Iron Maiden", la magnifique ballade "Strange World", et bien sûr "Running Free". "Iron Maiden" ou les prémices fracassants d'un dieu du métal.
Musiciens: Steve Harris-Basse/Dave Murray-Guitare/Paul di Anno-Chant/Clive Burr-Batterie/Adrian Smith-Guitare
6 février 2005

90/100 Killers - 1981 - Album 1.The Ides of March


90/100
Killers - 1981 - Album
1.The Ides of March
2.Wrathchild
3.Murders in the Rue Morgue
4.Another Life
5.Genghis Khan
6.Innocent Exile
7.Killers
8.Twilight Zone
9.Prodigal Son
10.Purgatory
11.Drifter
12.Women in Uniform
13.Invasion
Cet album marque l'arrivée d'Adrian Smith à la guitare, mais bon, honnêtement, ça ne s'entend pas trop encore vu que Denis Straton (c'est lui qui avait apporté l'idée des harmonies doubles de guitares, harmonies qui représentent l'une des parties fondamentales des compositions d'Iron Maiden, et encore aujourd'hui !!!!) jouait déja bien. Les chansons sont plus mélodiques que sur le 1er album et tous les musiciens semblement avoir progressés ce qui renforce la cohésion du groupe. A moins que ce soit juste la production, par le fidèle Martin Birch qui restera très longtemps avec le groupe, plus claire et puissante, qui donne cette impression de cohésion. Les guitares surtout sonnent bien mieux.
Injustement sous estimé, Killers est, à mon avis, encore mieux que Iron maiden. Clive Burr assure sa meilleure performance dans le groupe avec un style très direct, parfois technique et toujours efficace. L'album a moins de titres considérés comme des classiques par les fans. Pourtant, tous les titres sont vraiment excellents, très aggressifs (Wratchild, Murders in the rue Morgue, Killers) avec un tempo toujours soutenu.... et que dire des superbes instrumentales The ides of March et Genghis Khan, hyper rythmées, elles surpassent largement Transylvania grâce à de superbes solos et une belle collection de riffs (le dernier riff de Genghis Khan sera d'ailleurs repris sur le hit de Papa Roach, Last ressort, soit 20 ans plus tard !!!!!!!) ! Car oui, Transylvania, elle était cool mais un peu batarde quand même, alors que là les riffs sont de toute beauté. Sans oublier que le tout cela sonne vraiment rock, un domaine où Iron Maiden excelle à tous les coups (et même sur The angel and the gambler plus récemment, excellent titre), et ça dépote sévère ! L'ami Bruce Dickinson ne réussira jamais à atteindre le même niveau d'énergie, faut bien le dire !!!
D'autres sont plus mélodiques mais toujours très réussis: des titres comme Purgatory ou Drifter possèdent une pêche incroyable alliée à une approche mélodique unique, que l'on ne retrouvera jamais dans les albums suivants ! Ces titres auraient même mérités de figurer dans la liste des classiques du groupe à la place d'autres moins fouillés et plus conventionnels (Number of the beast au hasard !). Et la magnifique ballade Prodigal son, un des sommets de l'album, est surement un des plus beaux titres jamais composés par le groupe, avec la basse galopante de Steve qui laisse baba et une mélodie magnifiée par les guitares pop et le chant touchant de Paul.
Killers est sans aucun doute un des meilleurs albums du groupe, tiré d'une époque passionnante et très créative pour Iron Maiden, vraiment dommage que ce fut le dernier avec Paul Di'Anno.
Musiciens: Steve Harris-Basse/Dave Murray-Guitare/Paul di Anno-Chant/Clive Burr-Batterie/Adrian Smith-Guitare
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